Les camionneurs ont décidé de lancer une grève après qu'un des leurs a été giflé par un gendarme trop gourmand à un point de contrôle. La confrérie s'est alors liguée contre l'autorité policière et a profité de la situation pour exiger que des conditions soient respectées avant qu'elle ne libère l'emprise de la route qu'elle avait déjà occupée pour envoyer un message fort.

Dans cette grève des camionneurs, un journaliste a été convoqué à la légion de gendarmerie de l'Adamaoua, informe le lanceur d'alerte Boris Bertolt. L'homme, connu pour ses exclusivités, fait savoir dans une publication qu'Adolarc Lamissia, chef d'agence du quotidien « Le jour » dans l'Adamaoua, a été convoqué à la brigade de recherches qui est sise dans l'enceinte de la légion susmentionnée, le mardi 9 décembre à 10 heures.

Cette convocation fait suite, selon lui, à la Une du journal paru la veille, c'est-à-dire le 8 décembre 2025.

Le SNJC perçoit cette démarche « comme une tentative d'intimidation visant à restreindre la liberté de la presse, droit pourtant garanti par la Constitution et les textes régissant la profession journalistique au Cameroun », rappelle la source.

C'est donc en signe de solidarité professionnelle et syndicale que le Bureau régional « invite l'ensemble des camarades à se mobiliser massivement ce mardi à 10 heures à la brigade de recherches de la légion de gendarmerie de l'Adamaoua, afin d'exprimer notre soutien à Adolarc Lamissia et de défendre la liberté d'informer ».