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Actualités of Monday, 23 May 2016

Source: cameroon-info.net

Le Secrétaire de Peter Essoka cité dans une affaire d’agression

Des symboles de la justice Des symboles de la justice

Selon La Nouvelle expression du lundi 23 mai 2016, Marc Basoh, traine Elias Beteck, Secrétaire Particulier (SP) de Peter Essoka, ainsi que frère cadet Betek Harrisson et d’autres, dont Mani Mani Étienne et Claude Encho (militaire) en devant le Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif.

«Le plaignant accuse les autres de l’avoir agressé le 4 mars 2016 à son domicile à Obili par Étienne Mani Mani, le militaire Claude Encho et les fils de son bailleur», peut-on lire dans les colonnes du journal.

«Ils m’ont ligoté, m’ont tabassé et m’ont amené au groupement de gendarmeries du Lac où j’ai découvert qu’il y avait une plainte contre moi et qu’on voulait me déférer. Ma famille est arrivée et a dû payer 80 000F pour qu’on me libère», raconte le plaignant. «J’ai été victime d’un coup de vol en février 2014. Et le voleur interpelé par la brigade de Mélen est Betek Harrisson, avec qui j’ai eu un problème d’ordinateur.

J’ai porté plainte à la Brigade de Mélen, où il a reconnu la dette, ne pouvant payer. Mani Mani Étienne qui est son ami s’est porté garant. C’était en présence de Peter Essoka, le Président du Conseil National de la Communication. Mais depuis, le gars n’a pas payé et Mani a peur d’aller en prison. Mani, que j’avais dénoncé à AES pour trafic d’électricité. On est devenus ennemis» remonte-t-il.

À propos de l’agression, le SP de Peter Essoka a sa version des faits: «il a poignardé la fille du bailleur. Le militaire qui habite le camp (Encho, NDLR) est venu en renfort des enfants du bailleur pour le ligoter et aller la gendarmerie». Betek Elias indique que son petit frère devait sortir de l’École normale dans deux jours et ce monsieur l’a enfermé pour une affaire d’ordinateur perdu.

«Ils s’étaient accordé sur 350 000F, mais, une fois au commissariat, il a dit que l’ordinateur coûte maintenant 650 000F. Coincé, j’ai dû appeler mon boss en aide», reconnait-il. L’affaire se poursuit au tribunal, sous la conduite de la juge Mbanga Nkolo.