Vous-êtes ici: AccueilActualités2015 09 30Article 332074

Actualités of Wednesday, 30 September 2015

Source: cameroon-info.net

Le PM menace ceux qui lui attribuent de faux profils Facebook

Prime Minister Philemon Yang Prime Minister Philemon Yang

Le Premier Ministre camerounais veut court-circuiter les faussaires qui le malmènent sur Internet. Philemon Yang a décidé de dénoncer les individus qui lui attribuent des profils sur le réseau social facebook. Il l’a fait à travers un communiqué publié le 25 septembre 2015 dans le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

«Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Philemon Yang, informe l’opinion nationale et internationale que des comptes Facebook ont été frauduleusement ouverts en son compte sur les réseaux sociaux. Il précise qu’il n’a jamais possédé de compte Facebook et met en garde tous ceux qui, de bonne foi, seraient tentés ou sont déjà entrés en communication avec ces faux profils », lit-on dans le document.

Plus loin, le chef du gouvernement camerounais menace de procès tous les éventuels faussaires qui viendraient à s’entêter. «Le premier ministre, chef du gouvernement, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de tout individu qui se sert de son nom et de ses photos pour publier de fausses informations et tenter d’abuser des personnes honnêtes», avertit le dirigeant.

Philemon Yang n’est pas la première personnalité du pays qui jure ne pas posséder de compte facebook et dénonce des actes orchestrés par des individus mal intentionnés.

Au début de ce mois c’est le Ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense qui jurait dans un communiqué lu sur le Poste national de la Crtv, ne pas posséder de compte facebook, dénonçait l’action d’arnaqueurs et les menaçait comme son supérieur hiérarchique de poursuites judiciaires.

Plus tard, c’est Ibrahim Talba Malla, le directeur général de la Société nationale de raffinage (Sonara) qui niait posséder un quelconque compte facebook. Il dénonçait « une opération de malveillance » et menaçait de traduire devant les tribunaux les auteurs des faux profils.