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Actualités of Friday, 21 April 2017

Source: yaoundeinfo.com

Le Cameroun veut abolir la peine de mort

C’est l’une des révélations faites à l’ouverture de la 22è session ordinaire de la CNDHL C’est l’une des révélations faites à l’ouverture de la 22è session ordinaire de la CNDHL

Cette 22è session s’est tenue au moment où le Cameroun fait face depuis l’année dernière à des grèves constantes qui affectent tous les secteurs de la société. D’où la volonté manifeste de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés de continuer à jouer son rôle de sensibilisation du public sur le respect des droits de l’homme. Et c’est sans doute pour matérialiser cette volonté de respect des droits humains, qu’une délégation de « Ensemble Contre la Peine de Mort » a été reçue en audience le 23 mars 2017 à Yaoundé par le Dr. Chemuta Divine Banda et ses proches collaborateurs. Cette délégation composée de Marie-Lina Samuel, Nicolas Perron et Agnes Granroth, est venue discuter de la peine de mort et présenter un projet sur l’abolition de la peine de mort au Cameroun. Même si le Dr. Chemuta Divine Banda ne s’est pas assez étendu sur le sujet, l’on sait au moins que le sujet est déjà sur la table du gouvernement.

Cette 22è Session a aussi permis à la CNDHL d’adopter le Rapport de ses activités pour l’année 2016 et celui sur l’état des droits de l’homme en 2016 au Cameroun. La Commission travaille également actuellement dans l’optique d’un retour définitif à la normale dans les régions anglophones. « Nous avons demandé à l’Etat d’être proactif. Il faut tenir le public bien informé sur ce que fait l’Etat. Pour la crise anglophone, des démarches sont menées pour la régler. Mais nous appelons la société civile à comprendre qu’on ne peut pas régler ce problème pendant un jour, ça prend du temps » a déclaré le Dr. Chemuta Divine Banda pour qui la violation du droit à la propriété foncière est le problème principal aujourd’hui au Cameroun en matière de violation des droits de l’homme. A cela s’ajoutent la surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de détentio