Il faut arrêter les faux-semblants. Ce n’est pas une crise électorale. Ce n’est pas un débat démocratique. C’est une prise d’otage politique.
Un peuple qui a voté. Un candidat qui a dérangé. Un pouvoir qui panique. Et maintenant ?
On parle d’arrêter Issa Tchiroma. Mais attention : s’ils l’arrêtent, ce ne sera pas pour la justice. Ce sera pour la peur.
Ce système n’a plus de colonne vertébrale. Seulement des réflexes de survie:?Il ment. Il manipule. Il matraque. Parce que c’est tout ce qu’il lui reste.
Les institutions ? Vidées. Les lois ? Instrumentalisées. Les médias ? Intimidés ou corrompus.
Ce pouvoir n’est plus là pour servir. Il est là pour s’auto-protéger. Contre qui ? Contre son propre peuple. Ils ne gouvernent pas. Ils occupent. Ils ont transformé l’État en bunker. Ils verrouillent les élections. Ils coupent Internet. Et maintenant ils veulent mettre sous les verrous l’un des rares hommes debout. Parce qu’ils savent que s’il parle encore, ils ne pourront plus régner dans le silence.
Vous appelez ça la souveraineté ? Moi j’appelle ça une imposture.
La souveraineté, ce n’est pas un rideau derrière lequel on enferme le peuple. Ce n’est pas un costume d’apparat pour diplomates timides. La souveraineté, c’est le droit du peuple de choisir. Et aujourd’hui, ce droit est piétiné.
On n’a pas besoin de permission pour réclamer la dignité. Assez d’attendre. Assez d’espérer qu’un jour, dans un bureau climatisé, quelqu’un “réformera le système”.
Ce système ne se réforme pas. Il s’effondre. Et tout ce qu’il peut faire pour retarder l’évidence, c’est frapper ceux qui résistent. Mais frapper Tchiroma, ce n’est pas l’affaiblir.
C’est le transformer en signal. En drapeau. En catalyseur. Alors voici ce que vous devez entendre, vous qui tenez encore les manettes : Arrêter cet homme, c’est commettre l’erreur qui vous exposera au grand jour. C’est donner au peuple une raison de ne plus se taire. Et ce jour-là, votre système n’aura plus de mur assez haut pour se cacher.
Ce n’est pas une menace. C’est un avertissement.
Les peuples qui s’éveillent ne redorment pas. Les idées qui prennent feu ne se contrôlent pas. Et les régimes qui frappent les justes ne font que raccourcir leur propre fin.
Nous n’avons pas besoin de chaos. Nous avons besoin de vérité. Et cette vérité, que ça vous plaise ou non, vous regarde droit dans les yeux.
            
        
 








