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Actualités of Thursday, 28 January 2016

Source: camernews.com

Le Cameroun bientôt propriétaire d’une cartographie participative?

Photo utilisée juste a titre d'illustration Photo utilisée juste a titre d'illustration

Le projet en étude était au centre d’un atelier tenu mercredi, 26 janvier 2016 à Yaoundé. Objectif, permettre une meilleure répartition des terres au sein des communautés  

Le Cameroun pourrait s’enrichir d’une nouvelle cartographie, de type « participative », dans les mois à venir. Le projet, en étude, a fait l’objet d’un atelier tenu mercredi, 27 janvier 2016, à Yaoundé, la capitale. Selon les experts du secteur, participants aux assisses, l’initiative vise à améliorer la gestion des espaces territoriales, des ressources et la prise en compte de la diversité écologique et sociologique du Cameroun.

Pourquoi le Cameroun a-t-il été choisi pour bénéficier dudit projet financé par le Fonds International pour la Tenure Foncière et Forestière ? Parce qu’il est considéré, selon les initiateurs, comme « pionnier en Afrique Centrale sur de nombreuses questions relatives à la gestion des ressources naturelles et des espaces.

A la rencontre de mercredi, trois exposés ont permis d’informer les participants sur le contenu, les contours et les enjeux du projet de mise en œuvre d’une méthodologie unifiée de cartographie participative au Cameroun.  

La cartographie matérialise les limites exactes des espaces.

A la présentation du premier exposé, Samuel Nguiffo, l’un des porteurs du projet, est revenu sur le cadre juridique de la cartographie participative au Cameroun. Selon ses explications, la loi camerounaise prévoit une place de choix pour les communautés locales et autochtones dans la gestion de la terre, des forêts et de la mine, sans pour autant préciser les limites exactes entre les villages et autres espaces géographiques. Ainsi, [i « la carte participative vient mettre fin aux conflits] entre les communautés dans la mesure elle va matérialiser tous les modes de gestion et d’utilisation des ressources et des espaces par les différents acteurs », a précisé Samuel Nguiffo.

Pour le second exposant Guy Patrice Dkamela, il s’agit donc pour le Cameroun de s’adapter à lamodernisation, d’autant plus que « les cartographies sont de plus en plus sophistiquées » partout dans le monde. Une vision que partage la soixantaine de participants représentant les administrations publiques, le secteur privé, les partenaires internationaux, les autorités traditionnelles, et les experts indépendants, tous venus échanger sur la méthode de mise en œuvre de ce projet en territoire camerounais.