Plusieurs personnes pensent finalement que Lydol n’était pas si sincère dans la vidéo qu’elle a faite pour présenter ses excuses et condamner le geste brutal de son papa. Le petit Mathis (6 ans) est mort, mais Lydol se moquerait de tout le peuple et de tous ses fans, constate La coach blonde.

Pourquoi ? Ma chère Lydol, tu dois comprendre que nous sommes en colère. Ne nous en veux pas de faire de toi l’agneau sacrificiel sur le bûcher de notre frustration. Tu nous as présenté ton père comme un homme bien, un père modèle.

Pour ceux qui n’ont jamais eu de figure paternelle, il représentait tout ce qu’un enfant pouvait espérer. Et pour ceux qui ont eu des pères absents ou distants, le tien semblait incarner l’idéal.

Mais ce qui me révolte, c’est de comprendre comment un homme peut se lever en pleine journée, aller chercher un couteau chez lui, puis sortir pour poignarder un enfant. Qui était à la maison quand il est allé prendre ce couteau ? Quel genre de colère ne s’apaise même pas entre quatre murs ?

Ce schéma témoigne clairement d’une personnalité profondément violente, voire d’un esprit psychopathe. Et ce n’est pas la première fois qu’il est mêlé à un crime. Comment a-t-il échappé à la justice ? Comment avez-vous permis qu’un homme soupçonné d’actes aussi sordides t’accorde une interview publique ?

Pourquoi ne s’est-il pas au moins retiré, ne serait-ce que pour méditer, comme on dit chez nous, au village ? Il est temps qu’en Afrique, on apprenne à se détacher des personnes toxiques. Protéger un criminel fait de vous un complice.

Et pendant ce temps, il n’existe pratiquement aucun service public dédié à la santé mentale. Ici, on ne sait pas encore qu’une colère incontrôlable ou des accès répétés de violence sont des pathologies qui nécessitent un encadrement professionnel. Un enfant est mort. Voilà où nous en sommes.

Quant à ta vidéo, aussi placide soit-elle, il faudra revoir les larmes : il y manquait une étincelle de sincérité. Seule ta décision de reporter ton concert a sonné juste. Tu n’arrivais même pas à nous regarder dans les yeux. Et ça, moi, je n’y crois pas.



Justice pour le petit Mathis, si une telle justice existe encore. Nous voulons un pays où la folie meurtrière ne circulera plus librement dans les rues. Un pays où la psychiatrie ne sera plus un luxe.