Lapiro de Mbanga, ce rastaman qui a poussé Maurice Njoume à devenir un artiste incontournable

• Lapiro de Mbanga est le mentor de Maurice Njoum

• Peu de gens le savent

• C’est lui qui l’a tiré vers le haut


Lapiro de Mbanga est le mentor du désormais défunt Maurice Njoume. C’est lui qui lui a permis de devenir ce qu’il a été jusqu’à son décès. Depuis leur rencontre en 1973, les liens d’amitiés se sont solidifiés et la carrière de Maurice Njoume prend un envol comme celui de l’aigle.

« Très peu de personnes le savent mais c’est Lapiro de Mbanga qui a poussé Maurice Njoume à devenir un artiste et à faire de la musique. C’est Lapiro qui lui met le pied à l’étrier. A l’époque, Lapiro de Mbanga était un rastaman et avait pour nom d’artiste “Roja Roy” », rappelle Arol Ketch.

En effet, en 1973, Maurice Njoume fait la rencontre de Lapiro de Mbanga, celui-ci crée le Mbanga Boys Connection (MBC) et y intègre Maurice Njoume. C’est donc grâce à Lapiro que Maurice Njoume va jouer de la guitare électrique et de chanter sur un micro pour la toute première fois.

Ensemble, ils feront plusieurs spectacles dans la région (Mbanga, Penja, Loum etc.). Peu de temps après, Maurice Njoume peut désormais prendre son envol et devenir cet artiste incontournable.

Nécrologie : le Cameroun est en deuil, décès d'une icône musicale

La rédaction de Camerounweb a appris ce matin de sources concordantes, la disparition de l'icone musicale camerounaise Maurice Njoume. D'après le Quatrième qui cite la fille du défunt Susie, l’artiste chanteur et compositeur camerounais s’est éteint ce samedi 18 juin 2022 à NKongsamba, région du Littoral.

Il avait été interné suite à des complications maladives et les réseaux sociaux l’avaient préalablement assassiné depuis le 5 juin. Le célèbre auteur du tube « Maimouna » en 1989, composé et arrangé avec Toto Guillaume & Aladji Touré aura fait languir ses fans.

Le chanteur, auteur compositeur était connu au Cameroun et au-delà à travers des tubes mémorables qui ont fait danser plusieurs générations de camerounais.

Maïmouna

Voici une chanson qu’on danse souvent dans nos cérémonies festives sans connaître le message qui y est véhiculé. Une chanson triste que nous avons rendue festive. C’est l’album Maimouna et le titre éponyme qui va le révéler au grand public en 1989.

Maïmouna est une chanson très triste. C’est une histoire vécue. Cette chanson raconte un choc violent qui a marqué Maurice Njoumé. Maïmouna était sa toute première petite amie dont il était follement amoureux. Cette dernière l’avait acceptée malgré ses conditions de musicien débrouillard. Un jour, cette dernière était venue lui rendre visite, au moment de rentrer, celle-ci décéda dans un violent accident de circulation.

D'après Arol Ketch, emportée par la douleur et la tristesse, Maurice Njoumé va composer cette chanson en hommage à ce premier amour. Il y dit notamment ceci : “ De toutes les femmes que j’ai rencontrées sur cette terre, ce n’est que Maïmouna que j’ai aimée mais les mauvais anges me l’ont enlevée. Je vais te pleurer “Maïmouna”, jusqu’ à la fin de mes jours”.