Une polémique a éclaté suite à la publication d'un communiqué par la Cellule de communication de la Présidence et le Cabinet Civil de la République du Cameroun, dans lequel Monsieur Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), félicite le Président Paul Biya pour sa réélection à la tête de l'État camerounais.
Dans ce communiqué diffusé par les canaux officiels de la Présidence, Cabral Libii adresse ses félicitations à "S.E. Paul BIYA, suite à sa réélection à la Magistrature Suprême de la République du Cameroun". Ce geste a immédiatement suscité de vives réactions au sein de l'opposition camerounaise et sur les réseaux sociaux.
Selon certaines sources d'information, dont "Le TGV de l'info", cette démarche confirmerait les soupçons de longue date concernant la véritable nature du positionnement politique de Cabral Libii. Ces sources affirment que le président du PCRN ne serait pas un véritable opposant, mais plutôt un acteur jouant un rôle stratégique au sein du paysage politique camerounais.
Les critiques évoquent l'existence d'un réseau de personnalités politiques qui, tout en se présentant comme membres de l'opposition, entretiendraient des liens avec le pouvoir en place. Parmi les noms cités figurent Joshua Osih, Serge Espoir Matomba, le Front pour le Développement du Cameroun (FDC) de Denis Émilien Atangana, et le Parti de l'Alliance Libérale (PAL) de Célestin Bedzigui.
Cette affaire relance le débat récurrent sur la nature de l'opposition politique au Cameroun et pose la question de la distinction entre opposition constructive et opposition radicale. Les observateurs de la scène politique camerounaise s'interrogent sur les stratégies employées par différents acteurs politiques et sur leur degré d'autonomie vis-à-vis du pouvoir central.
À l'heure actuelle, ni Cabral Libii ni les autres personnalités citées n'ont publiquement réagi à ces accusations. Le PCRN n'a pas encore fourni de précisions sur les motivations ayant conduit son président à féliciter le chef de l'État.
Cette polémique illustre les tensions persistantes au sein de l'opposition camerounaise et les défis auxquels font face les acteurs politiques dans un contexte marqué par la longévité du régime de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.









