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Actualités of Wednesday, 23 August 2017

Source: http://eyesango.mondoblog.org/

La pratique des sectes, la magie et les rituels occultes au Cameroun

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Il y a un sujet que les personnes n’abordent pas le plus souvent, pourtant il mérite une attention particulière : les sectes, le fétichisme, la magie et les rituels occultes. Ces pratiques sont devenues monnaie courante dans toute la société africaine. Politiciens, hommes d’affaires, commerçants, cadres font de plus en plus recours aux sectes pour avoir une vie descente et profiter de privilèges indéniables.

La pratique a fait l’unanimité, il suffit de faire une petite enquête pour se rendre compte. Dans la plus part des grandes villes africaines, les biens des membres des sectes sont visibles, leurs maisons de luxe poussent comme des champignons, leurs comptes bancaires sont bien garnis. Ces pratiques se sont très vite développées et se sont imposées à toutes les classes africaines.

Les commerçants par exemple utilisent les sectes pour augmenter leur fond de commerce, ce dernier devient plus important que jamais. Les jeunes en majeur partie, préfèrent cette facilité malgré les conséquences qui en découlent : sacrifice des proches parents, destruction des biens après une période-souvent courte- de gloire, respect des règles de la secte notamment se priver de certains désirs.

Mais si certains commerçants s’adonnent à cette pratique, il faut dire que les hommes politiques africains voient en ces sectes une « bonne » manière d’accéder à de hauts postes de responsabilités. Les « messes nocturnes » ont fait parler d’elles. La majorité des hauts fonctionnaires appartiennent à des sectes qui peuvent être le vodou, le franc-maçonnerie, la rose croix, magie noire etc. Presque tous les présidents africains appartiennent à une secte. Ces derniers, au lieu de chercher à attirer l’attention de la population à travers des programmes réalistes afin d’être élus, passent plutôt le plus clair de leur temps dans les cultes.

Nul ne doute aujourd’hui qu’au Bénin, certains présidents et hauts cadres africains se rendent régulièrement pour la tenue périodique des « réunions de fraternité ». Il faut reconnaître que de nos jours, le monde est dominé par les franc-maçons et la rose-croix; difficile à dire mais il faut reconnaître que la plupart des décisions du monde se prennent lors des grandes rencontres des membres. Récemment, sur RFI, j’avais appris qu’une rencontre des franc-maçons avait eu lieu à Kinshasa lors de laquelle les points inscrits à l’ordre du jour étaient la résolution des problèmes de troubles qui sévissent dans certains pays tels que la RDC, la RCA, le Mali…

Les sportifs ne font pas l’exception à la règle : le nombre de joueurs par exemple de football ayant fait recours aux pratiques liées aux sectes va grandissant. Grâce à ces pratiques, ils retrouvent la gloire, une gloire passagère. Si certains joueurs ont fait parler d’eux sur les grandes chaines de médias, le nombre de morts de ces derniers n’est plus à démontrer.

En ce qui concerne la magie noire, les Africains la pratiquent à outrance. Mais la question préalable qu’il faut se poser dans ce domaine est de savoir s’il existe effectivement des personnes qui pratiquent la sorcellerie, l’envoûtement et autres sortilèges, que ce soit d’ailleurs en Afrique.

Il est bien vrai qu’il y a des personnes qui se posent des obstacles à d’autres personnes au moyen de pratiques dites « maléfiques ». Les conséquences de cette pratique se fait sentir sous plusieurs formes : mort, paralysie, maladies incurables …

Comme l’a dit le grand-maître de l’Ancien et mystique ordre de la Rose-Croix, Serge Toussaint, dans l’un de ses articles, les moyens utilisés dans ce but sont multiples : évocation des mauvais esprits ou des démons, récitation de formules “magiques”, rituels occultes, sacrifices d’animaux, fétichisme.

Vu que ces pratiques ont pris de l’ampleur de nos jours, il est important que la société se penche sur celles-ci afin de résoudre les problèmes liés à son expansion. On peut, par exemple, rappeler qu’il n’existe pas dans la plupart des pays des lois permettant de punir ou condamner les personnes reconnues coupables de fétichisme, de magies, de rituels occultes ayant pour but de nuire à autrui faute d’éléments de preuves. Y penser serait un grand pas vers la lutte contre ces pratiques malveillantes.