La présentatrice Solange Beyala raconte une histoire croustillante entre elle et un boss dans son bureau

La présentatrice Solange Beyala a pris la parole pour s’adresser aux jeunes. La femme de média a raconté une histoire entre elle et un boss dans le pays, histoire de faire comprendre que tout n’arrive pas par un claquement de doigt.

Solange Beyala a expliqué que « la vie ce n'est pas la concurrence. J'ai dit à Cabrel, tu vois Cabrel, regarde où j'habite, tu sais combien je paie comme loyer à la fin du mois ? Tu sais où mes enfants fréquentent ? Alors que vous, votre rêve c'est de vous faire voir, c'est d'avoir les voitures, c'est d'avoir ci et ça, ce n'est pas mon rêve. Moi mon rêve à moi est que mes enfants aient la meilleure des éducations possibles. Je ne suis pas dans le m'as-tu vu, je ne fais pas la concurrence.

Ces jeunes dont tu es en train de me citer les noms, parce que tu penses qu'en citant leurs noms devant moi ça va me frustrer, c'est tant mieux pour elles, si elles ont l'argent, si elles ont les voitures, si elles ont les restaurants, si elles ont les instituts c'est pour elles. Mais moi je m'en fous de ça. Et je lui ai dit très en colère : "J'espère qu'elles vont faire 17 ans dans les médias comme moi".

Moi j'ai marqué les pas sur place dans les médias. Quand je dis marquer les pas sur place c'est-à-dire que je n'ai pas vite évolué financièrement comme les autres. Parce que j'ai des valeurs. J'ai eu la chance dans ma vie d'avoir été élevée, d'avoir été éduquée par un papa pasteur.

Je vais vous conseiller, ceux qui ont les oreilles pour comprendre vont comprendre. Je cherchais des sponsors. Je suis allée voir un grand monsieur de ce pays.

Quand je suis arrivée, il me demande que qui te parraine depuis que tu es dans les médias ? J'ai dit que mon parrain c'est Jésus-Christ. Le monsieur me dit je comprends pourquoi tu n'avances pas, si tu avais un parrain, c'est que tu étais loin aujourd'hui.

Il m'a donné un million qu'il ne peut pas m'aider plus que ça. Mais que si j'étais avec eux, il m'aurait donné plus. J'ai pris et je suis sortie de son bureau. C'était pour le sponsor, sur mes trucs il y avait le logo de son entreprise.

Je parle à la jeunesse camerounaise, tout ce qui brille n'est pas or. Quand vous voulez réussir, allez doucement. Le monde d'aujourd'hui n'est pas le monde que vous voyez avec les yeux.

Les gens acceptent n'importe quoi sous le fallacieux prétexte de la gloire et de l'argent. Quand Dieu te donne lui-même l'argent, tu as le sommeil d'un bébé. Quand c'est les faux trucs, tu ne dors pas. Tu vadrouilles chaque nuit partout.

Aujourd'hui on montre les grosses voitures, les voyages... À cause de vous, les jeunes ont pensé que je peux faire n'importe quoi sur les réseaux sociaux et devenir millionnaire demain.

Les jeunes ne regardent que vous, vous ces personnes qui êtes devenues le symbole, les influenceurs, ces jeunes-là c'est vous qui êtes en train de les détruire, en train de les envoyer dans des choses incroyables.

Parce qu'on croit que la vie est facile. Je parle à la jeunesse camerounaise, soyez dans la bonne direction, ne vous laissez pas avoir s’il vous plaît ».