Actualités of Tuesday, 21 October 2025

Source: www.camerounweb.com

La population met le feu aux fesses de la ministre Ketcha Courtès

L'étau se resserre L'étau se resserre

Célestine Ketcha Courtès est nommée par décret présidentiel, le 4 janvier 2019, ministre de l'Habitat et du Développement urbain. C'est assez évocatrice sa longévité dans le gouvernement Joseph Dion Ngute. La femme d'affaires a la confiance de Paul Biya et du parti au pouvoir. La citoyenne, née le 13 octobre 1964 à Maroua dans la région de l'extrême-nord, apparait comme une femme politique dont le soutien est indéfectible au régime.

La preuve est que lors de l'élection présidentielle du 12 octobre, un grand rôle lui a été confié. Célestine Ketcha Courtès a même été surprise en train d'ordonner la fabrication des procès-verbaux qui arrangent le parti qu'elle sert, à savoir le RDPC.

Elle est en train de faire feu de tout bois pour que le règne de Paul Biya se poursuive, ce qui lui garantit également de rempiler dans le gouvernement et peut-être même d'obtenir une promotion. Mais non sans accroche. La population en a d'après elle, comme le raconte ici le confrère Paul Chouta.

C'est chaud à Bangangte, la psychose générale dans le camp de Célestine Ketcha, l'auteure-compositrice de la fraude électorale du 12 octobre dans le département du Nde, a enlevé toutes les effigies du dictateur Paul Biya dans la maison du parti du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) par peur que les populations n'y mettent le feu.

C'est désormais le qui-vive au sein du RDPC dans le Nde. La maison du parti est gardée par les gros bras de Ketcha Courtès.

De l'autre côté, la départementale d'Elections Cameroon (Elecam Nde), Flore Tchienou Nya, qui a été au cœur de la falsification des procès-verbaux, est dans la panique totale, même si son compte en banque est plein.

Elle a fait garder ses enfants ce jour dans un lieu tenu secret et a installé les caméras de surveillance chez elle. La présidente de la sous-section RDPC de Bamena s'est réfugiée à Yaoundé après avoir passé trois jours à la résidence de Courtès à Banekouane. Désormais, les pneus sont surveillés dans la ville.