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Actualités of Tuesday, 8 March 2022

Source: www.camerounweb.com

La police camerounaise va mettre sur pied un système de traitement des plaintes en ligne

Trouver un consultant «?pour la mise en place d’une plateforme numérique Trouver un consultant «?pour la mise en place d’une plateforme numérique

Un appel d’offres publié à cet effet

Trouver un consultant « pour la mise en place d’une plateforme numérique

Il s’agit d’un projet plus vaste de renforcement des capacités de la police camerounaise

Le vaste projet de « renforcement des capacités de la police camerounaise pour mettre en œuvre ses plans de réformes » est en marche. Ils visent notamment à « contribuer de manière professionnelle, transparente et dans le respect de l’État de droit à la stabilité régionale et nationale et pour consolider la confiance de la population ». Ce projet est développé avec le soutien technique et financier de la coopération allemande.

C’est ainsi que dans le cadre de ce projet, la délégation générale à la sureté nationale (DGSN) est à la recherche d’un consultant « pour la mise en place d’une plateforme numérique de traitement des données issues des plaintes des usagers en général et des plaintes contre la police en particulier ». C’est ce que révèle un appel d’offres publié à cet effet dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

Le consultant recherché par la police nationale devra mettre en place un logiciel permettant une « une gestion automatisée des données issues des plaintes des usages en général et des plaintes de la police en particulier », renseigne le document.

Pour l’heure, les réclamations des usagers sont gérées via un standard qui répond au 1500. C’est par ce numéro qu’il est possible de dénoncer les tracasseries policières, donner des renseignements utiles ou alors appeler à l’aide. Il existe également des numéros de portable par lesquels les usagers peuvent par exemple suivre la position de leur Carte nationale d’identité.
Pour son bon fonctionnement, l’honorable Cabral Libii avait déjà proposé des reformes à la police camerounaise.

Pour le leader du mouvement Onze millions de citoyens, il est nécessaire de commencer la restructuration en détachant la Délégation Générale à la sûreté nationale de la présidence de la république pour la rattacher à un Ministère de l’intérieur qui sera créé et qui comprendra outre la police nationale, l’Administration territoriale, la gendarmerie nationale, le corps national des sapeurs-pompiers et la sécurité civile. Dans la foulée, il faudra selon Cabral Libii, « Convoquer les états généraux de la Police camerounaise afin de toiletter les contentieux qui minent cette administration et son personnel auprès des Chambres Administratives, de même que la situation carcérale de chaque agent de Police en indélicatesse avec la Justice ».

Des propositions qui balaient l’essentiel des domaines d’action de la police, en tenant compte des besoins des ressources humaines. Voici les propositions formulées par le Président du PCRN.

« - Mettre en place un dispositif spécial d’enquête rapide dont la saisine par tout citoyen est possible et s’assurer que tout policier véreux, corrompu ou indélicat est puni sévèrement ; Amender le Statut Spécial de 2012 sur le mode de recrutement au sein de la Sûreté Nationale afin qu’il s’adapte à celui de l’Ecole Militaire Interarmées (EMIA). Pour être plus précis, suspendre l’accès direct au Grade de Commissaire sortant de la vie Civile, exiger au moins une année universitaire avec un Baccalauréat ou GCE A Level pour le cadre des Officiers ; concevoir des programmes de formations professionnelles continues donnant accès aux promotions en grade ;Définir et adopter un calendrier précis sur les recrutements au sein de cette administration, les profils recherchés, les objectifs à atteindre et renforcer l’enquête de moralité lors des sélections des candidats désirant rejoindre ce corps de métier ;Renforcer les capacités de l’ENSP (Construire une Académie de Police à la dimension des ambitions fixées) ainsi que du CIAP de Mutenguene en recrutant et en formant des instructeurs de métier et de carrière dévoués à leur mission avec des plans de carrières en qualité d’Instructeur ; Définir un programme de formation des nouvelles recrues qui s’adapte aux réalités de notre temps et qui prend en considération les mutations de notre société ; Instaurer un système de mutation permanente des personnels de la Sûreté Nationale à travers des nominations constantes et ciblées selon les besoins. De même que le redéploiement des hommes de rang afin de limiter leur proximité avec les usagers qu’ils sont sensés servir en toute objectivité et impartialité.