La nièce d'un cadre de l'administration parmi les 4 femmes enceintées à Kondengui

La nouvelle circule depuis plusieurs heures maintenant. La narration du lanceur d’alerte N’zui Manto est tout aussi surprenante que les faits en question. Et pourtant, tout semble indiquer que la situation s’est produite comme telle à la prison.

La rédaction de CamerounWeb vous (re)propose le récit détaillé des évènements : « La célèbre prison de Yaoundé est depuis hier matin au cœur d’un extraordinaire fait divers repoussant les limites du bon sens. Réputée pour ses mauvaises conditions d’incarcération et surtout son fameux konchap aux charançons, la prison de Kondengui fait parler d’elle ce jour par une affaire dont je m’en vais vous évoquer les détails.

Elles sont quatre (04) détenues qui viennent d’avouer être tombées enceinte du terrible Boïka, détenu militaire incarcéré depuis plusieurs mois. Boïka, selon les mères de ses enfants, les rencontrait par tour de rôle à l’infirmerie de la prison où quelques secondes lui suffisaient à soigner la jachère dont elles souffraient.

Un traitement quotidien rendu possible avec la complicité des gardiens de la prison chez qui Boïka versait toujours le whisky du chef avant de verser la bouillie dans les prisonnières. Les enquêtes menées ce jour par l’administration carcérale ont permis de confirmer les faits.

Le quartier des femmes est d’ailleurs fermé depuis ce jour et Boïka a été interpellé et placé en cellule disciplinaire. Pour Boïka, un bon polygame ne dort jamais en jachère », avons-nous appris de Manto.

Maintenant, le même informateur révèle un autre détail de l’histoire : « La nièce d’un cadre de l’administration de la prison de Kondengui parmi les quatre (04) femmes enceintées par le détenu Boïka ». Pour l’instant, N’zui n’a pas donné le nom de ce cadre, c’est sûrement parce que l’identité de concerné n’a pas encore fuité.

L’affaire est tellement spectaculaire. Des anciens prisonniers déjà passés par Kondengui nous ont à plusieurs reprises confié comment l’incarcération est pourrie dans ce lieu, des compromis sont faits, des passe-droits offerts par les gardiens contre de l’argent, etc.