Les conséquences de la journée du 6 novembre sont visiblement lourdes. Paul Biya a prêté serment et rappelé à tous et pour tous l'importance de préserver l'intégrité du territoire, tout de même, les populations ont continué la destruction des biens sur le territoire, signe que la victoire de l'homme du RDPC ne passe toujours pas.

La maison du maire de Mayo-Baleo a été incendiée dans la soirée du 6 novembre par les populations. Elles sont furieuses que les institutions ne les écoutent pas par rapport à leur volonté de voir une autre personne diriger le pays pendant les sept prochaines années. En l'occurrence, Issa Tchiroma Bakary.

Pour nombre de contestataires, c'est le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) qui a remporté l'élection présidentielle, loin devant celui du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, Paul Biya.

Ce n'est pas la première autorité qui a été victime des ardeurs destructives de la population. Plusieurs préfets, maires, ministres ont connu le même sort. Plusieurs infrastructures du pays ont été brûlées, une chose faisant dire à Paul Biya, lors de la cérémonie d'investiture, que ces personnes sont encouragées par des politiciens irresponsables.