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Actualités of Wednesday, 23 September 2015

Source: cameroon-info.net

La journée mondiale de la paix célébrée dans la guerre

Soldiers Soldiers

Le 21 septembre 2015, la planète a célébré la comme tous les ans, la Journée mondiale de la paix. Une journée instaurée par les Nations Unies en Décembre 2001 pour promouvoir la paix dans le monde. Comme à son habitude, l’ONU a appelé les acteurs de conflits dans le monde à observer une pause au moins pour 24 heures.

Un appel en direction aussi du Cameroun victime depuis des mois maintenant de menaces de toutes sortes. Le Messager du 22 septembre a donc vu juste en rappelant que depuis plus d’un an, ce pays autrefois appelé « havre de paix », est désormais confronté à la guerre. « Le 21 septembre prend une teinture particulière et encore plus depuis 2014. Cette année là, le président de la République, Paul Biya officiellement la guerre contre Boko Haram », écrit le journal.

Et la suite, tout le monde la connait. Il y a eu incursions meurtrières, les troupes se sont déportées au front et depuis quelques temps, Boko Haram a décidé d’utiliser les bombes humaines. Le tout, pour ôter des vies, en majorité des innocents. Le bilan dressé par le quotidien est suffisamment révélateur : « Plus d’un an après, le compteur affiche plus de 500 morts au rang des civils et militaires. Une première dans l’histoire du pays tout juste cinquantenaire », fait savoir Le Messager ».

Cette guerre a malheureusement changé l’image du Cameroun. « villages rasés, massacres de populations, batailles entre forces camerounaises et assaillants, camps de réfugiés qui sont d’énormes bidonvilles », le journal dresse un tableau sombre mais non exhaustif.

Il ne s’agit pas hélas de la seule menace à la paix dans notre pays. D’autres types de menaces moins visibles et pourtant plus dangereuses guettent la Nation. Un exemple pour l’illustrer, le mouvement d’humeur observé il y a quelques jours par près de 200 militaires revenus de la mission de paix des Nations unies en RCA. Dès le lendemain, le gouvernement a débloqué les six milliards de francs environ que réclamaient ces hommes en tenue comme primes de mission.

Un fait, qui si l’on s’en tient à Le Messager est la preuve que «dans la cour du prince, le climat n’est pas à la sérénité ». La preuve avec les querelles de leadership et de positionnement devenues récurrentes entre membres du gouvernement.