Actualités of Friday, 17 October 2025

Source: www.camerounweb.com

L'éventualité qui pourrait amener l'entourage de Paul Biya à le tuer immédiatement

Conservation du pouvoir Conservation du pouvoir

C'est un fait, la pitié n'a pas sa place en politique. Pour les passionnés de la lecture, il suffit de lire "Le prince" de Nicolas Machiavel pour se rendre compte que dans cet environnement souvent morbide, tous les coups sont permis à condition de s'en sortir. Paul Biya, le plus vieux président encore en fonction au monde en attendant le résultat de la récente élection présidentielle, pourrait briguer un nouveau mandat puisqu'il a participé à la bataille électorale. Seulement, il pourrait aussi être invité à prendre sa retraite, avec la forte émergence de son collaborateur d'antan, Issa Tchiroma.

La deuxième option, celle de céder le pouvoir à un autre, pas de son parti, mais du camp de l'opposition, sonnerait comme un affront, une possibilité inacceptable pour les personnes proches de « l'homme lion » comme on le surnomme. Le cas échéant, un plan B douloureux et extrême pourrait être envisagé.

Des signes montrent que Paul Biya et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), son parti, ont perdu l'élection ayant mobilisé des millions de personnes en âge de voter et de comprendre les enjeux. Par exemple, les hommes en tenue avaient reçu la promesse d'obtenir une prime de vote de 90 000 francs CFA pour poser leur doigt imbibé d'encre devant le nom et le logo du RDPC.

Mais comme cela se fait généralement dans le milieu, les supérieurs hiérarchiques ont coupé leur part de cette somme. La prime a finalement été réduite à 5 000 francs pour certains, 8 500 francs pour d'autres.

Comme résultat, il y a eu de nombreux contingents qui ont voté en faveur d'Issa Tchiroma Bakary, le visage de l'opposition. C'est un vote de sanction, de colère et de réclamation pour envoyer un message : celui du désabusement.

Une analyse approfondie permet de se rendre compte que cette situation dans laquelle plusieurs casernes ont voté contre le régime est un facteur qui prouve à suffisance que Paul Biya n'est plus désiré à la tête de l'État et que les corps habillés sont prêts à servir sous un autre dirigeant.

Mais, en même temps, « le plus terrible, c'est que même si Paul Biya veut quitter de lui-même, les vautours de son entourage sont capables de le tuer car il est comme leur assurance pour ne pas rendre compte », sait l'activiste Jorel qui donne son avis.

En effet, en 42 ans de pouvoir, le régime n'a pas fait que du bien. Du moins bien, et souvent du très mauvais, a été fait. Maintenant, la peur est présente, l'inquiétude de devoir faire face à la justice est là et cela fait paniquer les membres autour de Paul Biya qui n'a plus la capacité de gouverner selon tous les spécialistes de la santé sondés. La suite à donner à tout cela est difficile à dire avec exactitude.