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Actualités of Tuesday, 27 October 2015

Source: cameroon-info.net

L'état de santé d’Essimi Menye est 'cliniquement grave'

Essimi Menye, former agriculture ministerEssimi Menye, former agriculture minister

A l’issue du réaménagement ministériel du 02 octobre 2015, certains Ministres à l’instar du Ministre de l’Agriculture et du développement rural, Essimi Menye ont été débarqués du gouvernement. Une sortie qui a marqué le début de la «descente aux enfers» de l’ex Minader.

En effet, interné depuis plusieurs jours à l’hôpital de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, le journal Le Messager dans son édition du lundi 27 octobre 2015, nous apprend que son «état de santé est cliniquement grave, si l’on s’en tient aux nouvelles des spécialistes de la médecine».

Le journal qui cite des sources médicales, rapporte que «le concerné souffre de troubles du nerf sciatique». Ces mêmes sources soutiennent que «si rien n’est fait, en termes d’évacuation sanitaire, le Ministre Essimi Menye pourrait perdre l’usage de ses deux membres inférieurs».

Seulement, la demande d’évacuation sanitaire faite par l’ancien Ministre lui aurait été refusée. «Les membres des réseaux qui ont juré d’avoir sa peau en obtenant sa tête, usent et rusent de digression. Masquant la vérité, ils affirment que l’ex ministre des Finances et ex-ministre de l’Agriculture et du développement rural, fait du théâtre», peut-on lire.

«On se croirait à une séquence de cinéma fiction. Peut-on être un adulte équilibré et risquer sa santé en allant se coucher pendant quatorze jours déjà dans une institution sanitaire, parce que l’on craint le Tribunal Criminel Spécial ?», s’interroge le journal.

A en croire le journal «au sein du sérail, les caciques et dinosaures du régime Biya pensent que c’est un jeu ; un amusement, voire une ruse». Face au cas Essimi Menye, le quotidien se demande si «le Président de la République est-il sans pitié, ou chef d’orchestre d’une danse funeste qui consiste à laisser mourir ses anciens collaborateurs ?». Seul l’avenir nous le dira.