Après Martinez Zogo, les journalistes camerounais sont toujours menacés et la liberté de presse n’est pas une réalité au pays de Paul Biya. En effet, selon nos informations, le journaliste Jacques Blaise Mvie, Directeur de publication du Journal La Nouvelle est dans l’œil du cyclone. Il a reçu des messages de menaces de mort.
« Aujourdhui dimanche 23 avril 2023 à 13h 59mn, j’ai recu , venant du numéro de téléphone 620866413 , ces menaces graves contre ma vie et celle de ma famille: " Mr Mvie , inutile de me presenter parce qu on se voit bientot. Comme tu as l appetit cote argent dans des poches de tes proches . Tu avais demandé 100 000 000f a mon boss et en retour il t avait proposé 15 000 000f. Somme que tu avais refuse par orgueil, juste parce que tu voulais le couler. Pourtant par le passe la maison ki est o environ de Nsam et sur la route de Nsimalen ou vous etes 7 . Ta femme travaille o Adc. Ta fille fréquente a Odza. Une est enceinte. 2 garçons seront épargnés. Notre antenne est dans ton secteur. Tes mouvements me parviennent. Ta voiture et ton chien donc tu avais divulgue partout kon avait. Des pops corns . J’attends le ok du boss pour gérer ton sujet. Bon dimnche. " A toutes fins utiles. Merci », nous a transféré l’intéressé.
La situation des journalistes au Cameroun est une préoccupation majeure pour les défenseurs des droits de l'homme et les organisations de presse. Les journalistes font face à de nombreuses menaces, y compris des intimidations, des arrestations arbitraires, des détentions prolongées, des tortures, des violences physiques et même des assassinats.
Pour aider à développer cette situation, il est important de comprendre les causes profondes de la menace et de l'oppression envers les journalistes au Cameroun. La concentration des médias dans les mains de quelques personnes, le manque d'indépendance des médias et des journalistes, la censure gouvernementale et la répression violente des voix dissidentes sont autant de facteurs qui entravent la liberté de presse et le droit à l'information.
Il est donc crucial de promouvoir la liberté de presse et de renforcer la protection des journalistes au Cameroun. Les autorités doivent garantir la sécurité et la protection des journalistes et enquêter sur toutes les attaques contre eux. Les organisations de la société civile, les associations de journalistes et les médias eux-mêmes doivent travailler ensemble pour améliorer les conditions de travail des journalistes et faire pression sur le gouvernement pour qu'il respecte les droits de l'homme et la liberté de la presse.