Actualités of Tuesday, 8 July 2025

Source: www.camerounweb.com

L'heure est grave: le régime Biya en état d’implosion

Le chaos s’installe au cœur du sérail de Yaoundé. Le simple débat sur la candidature de Paul Biya a suffi à faire voler en éclats l’unité de façade du RDPC. À moins de quatre jours de la date limite pour convoquer le corps électoral, c’est la panique au sommet de ce régime à bout de souffle.

Les clans se déchirent, les ambitions s’entrechoquent, les masques tombent.

- Ngoh Ngoh, appuyé par Chantal Biya et son clan (Baboke, Mvondo Ayolo), convoque en urgence cadres et ministres au palais pour leur vendre l’illusion d’un Paul Biya encore aux commandes alors c'est pour continuer de gérer le pays par procuration et le piller d'avantages.

- En riposte, Jean Nkuété, SG du RDPC, organise ses propres convocations pour contrer la mainmise du “clan présidentiel”.

- Dion Ngute manœuvre dans l’ombre, regroupant ses fidèles à Bamenda, loin du tumulte de Yaoundé.

- Ketcha Courtes, convoquée par Ngoh Ngoh, ose lui demander : “Au nom de qui agissez-vous ? Pourquoi exclure le SG du parti ?”

- Laurent Esso, affaibli après la maladie mais lucide, repousse Ngoh Ngoh d’un “Ne t’approche pas à cinq mètres de moi !”. Il boycotte de fait la réunion de Ngoh Ngoh.

- Grégoire Owona parle de référendum. Il estime que seul un référendum pourra trancher sur la candidature de Paul Biya.

- René Sadi balance des paradoxes de 50/50, Pour lui, Paul Biya “peut être ou ne pas être” candidat.

- Fame Ndongo s’enfonce dans l’absurde : il affirme sans en être convaincu Biya qu'il n'a plus rencontré il y a longtemps est candidat à "200 % !”

- Léon Théiler décrète que tout militant RDPC peut se déclarer candidat.

Et pendant ce temps, Paul Biya, affaibli, somnole dans le somnambulisme. Les médicaments qu'on lui fait ingurgiter ne font plus effet. Le pouvoir lui a échappé… et avec lui, le régime s’effondre lentement au profit de Chantal Biya et son clan.

Si vous ne voyez pas que la maison brûle, alors c’est que vous dormez plus profondément que le chef de l’État lui-même.