L'avocat Claude Assira était au palais de l'unité d'Etoudi il y a quelques jours, dans le cadre de la célébration de la fête nationale du 20 mai. L'homme de droit partage son expérience dans l'enceinte du palais présidentiel. Il témoigne par rapport à sa rencontre avec le président Paul Biya, comme le relaie l'activiste Shance Lion.

Belle expérience que ce moment passé au palais de l'unité ce 20 mai 2025 à l'occasion de la fête éponyme (on va enlever les tracasseries d'accès et de sortie du palais). On y retrouve tout le gratin mondain sous les dorures de la République.

Tout le monde il y est beau, tout le monde il y est gentil. Beaucoup de témoignages de sympathie (j'ai aussi égoïstement été heureux de vérifier une certaine popularité toujours très flatteuse). Le vin y est bon. Les petits fours aussi.

Quant au président, attente interminable. Puis, il est arrivé. Grand moment d'émotion, quoi qu'on dise. Il est venu de notre côté très rapidement. En me serrant la main, il m'a regardé genre : je connais le type-ci où eh.

Nos regards se sont croisés, je croyais qu'il voulait vraiment me dire quelque chose (une remontrance ?), puis finalement, rien. Il a continué à serrer des mains impatientes de rencontrer la sienne. Cela étant, il garde bon œil. Il a son âge, ça se sent à sa démarche, mais, ce n'est pas le légume que les journalistes ou certains hommes politiques nous présentent.

Ça se sent à l'acuité et à la vivacité de son regard. Même sa poignée de main, je m'attendais à un truc flasque et mou, mais, on sent une certaine vigueur... Dans l'ensemble, très grand moment. Vraiment. Je ne regrette pas. Mais...