La bataille des forces pour l'alternance et les forces pour le maintien du régime de Biya se poursuit au Cameroun. Depuis le 12 octobre, l'on assiste à des révélations toutes azimutes dans les deux camps.

Forcément, la plupart des "révélations" sont à prendre avec des pincettes, surtout qu'on est dans une période électorale ouu les fausses informations sont souvent diffusées afin d'affaiblir les adverssaires.

C'est dans ce contexte que le journaliste Bruno Bidjang qui travaille pour défendre Paul Biya, a fait une révélations dans laquelle il dit que le Prof Kamto a piégé l'ancien ministre Tchiroma Bakary.

"Alors qu’il se croyait en position de force, persuadé que Maurice Kamto était définitivement fini politiquement, Issa Tchiroma découvre à ses dépens qu’il a peut-être été victime d’un jeu bien plus subtil qu’il ne l’imaginait.
Selon une source interne proche du candidat du FSNC, une vive discussion s’est tenue tôt ce matin entre lui et l’un de ses conseillers politiques. Le ton était grave. Tchiroma, visiblement agacé, aurait lâché : « Je crois que Kamto nous a eus. » Surpris, son conseiller lui demande pourquoi. Réponse sèche de Tchiroma : « Tu ne vois pas que ce sont ses lanceurs d’alertes et activistes qui nous ont poussés à commettre toutes ces fautes ? Depuis le début, ce sont eux qui mènent notre communication, qui appellent le peuple à l’insurrection, qui mettent la pression sur nous. Ce n’était pas notre plan initial. Je crois que Kamto les a envoyés pour nous pousser à la faute. ». Le conseiller, amer, ne mâche pas ses mots : « Je t’avais prévenu de ne pas composer avec Kamto. Tu crois qu’il a oublié comment tu l’as combattu quand tu étais au pouvoir ? Tu penses vraiment qu’il allait te laisser prendre le pouvoir et lui barrer la route à jamais ? Cette alliance était une duperie. Regarde le résultat : ses gars nous ont entraînés dans les pires erreurs. », a écrit Bruno Bidjang


"Tchiroma, visiblement dépassé, confie alors : « Même le communiqué que j’ai signé hier pour demander aux gens d’arrêter de parler en mon nom, ils s’en moquent. Ils continuent leurs publications. »
Réponse cinglante du conseiller : « Entre toi et Kamto, tu crois qu’ils obéissent à qui ? Évidemment à Kamto. Et une fois cette élection passée, tu seras seul. Ce sont les mêmes qui t’encensent aujourd’hui qui te démoliront demain quand Kamto reviendra sur la scène. » Sous le coup de la colère, Issa Tchiroma aurait conclu la conversation lançant: « Kaï wallaï ! », ajoute le Directeur des médias du Groupe l'Anecdote.