Kumba : l’armée arrête plusieurs personnes après un raid militaire

• Les forces de sécurité ont pris d'assaut une localité de la ville

• À côté de l'école Mother Francisca où la fusillade de l'année dernière a eu lieu

• Les agents de sécurité ont emmené plusieurs personnes de chez elles

La raison exacte du raid reste inconnue. Malgré de multiples tollés, les autorités continuent de fermer les yeux sur le phénomène. Les habitants disent que les forces de sécurité ont pris d'assaut une localité de la ville connue sous le nom de quartier de Bamelike, à côté de l'école Mother Francisca où la fusillade de l'année dernière a eu lieu.Plusieurs personnes auraient été arrêtées à Kumba, département Meme de la région du Sud-Ouest.

Ils ont été arrêtés à la suite d'un raid militaire dans la région. Les habitants témoignent que les agents de sécurité ont emmené plusieurs personnes de chez elles. Nous avons appris que certaines maisons avaient été cambriolées et leurs occupants emmenés par l'équipe mixte de sécurité.D'autres qui étaient sortis pour leurs activités quotidiennes ont également été interceptés et placés en garde à vue.

Il convient de noter que de tels raids ne sont pas rares dans les régions anglophones du Cameroun.

Dans la plupart des cas, ceux qui sont arrêtés avec ou sans papiers d'identité sont contraints de payer des sommes colossales pour leur libération, non étayées par des reçus.

Une attaque s’est produite il y a quelques jours à Ballin. Le bilan de cette attaque fait état de "32 morts dont 5 nigérians et plusieurs blessés", a-t-on précisé.
Selon le communiqué, le centre de santé de Ballin et une cinquantaine de maisons ont été incendiés et la dépouille du frère de l’élu incinérée.
"Dans leur fuite, quatre terroristes ont été neutralisés et plusieurs autres blessés », dans une riposte de l’armée, a indiqué le ministère de la Défense ajoutant que « des actions de ratissage continuent pour retrouver les assaillants" dans leur cachette.

Selon le gouvernement camerounais, "les troupes restent en alerte maximale dans la région, afin de prévenir de nouveaux assauts » des groupes armés séparatistes « qui semblent viser de plus en plus d’inoffensives populations".