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Actualités of Thursday, 3 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Kondenkui : 2 escrocs écroués pour avoir pris une forte somme à leur victime dans une affaire d’or

Image illustrative Image illustrative

• L’affaire était passée en audience récemment

• Les deux présumés escrocs nient les faits

• L’affaire revient ce 27 février 2022

La justice camerounaise traite quasi quotidiennement des dossiers liés à des affaires d’escroquerie de tout genre. Seulement, il y en a qui sont vraiment cocasse. C’est le cas de celui dont nous allons faire cas dans cet article.

Les faits sont reportés par le confrère le Journal du Cameroun. La somme au cœur du litige est estimée à 15 millions. « M. Kamogne Felix, agent commercial, et M. Mefiré Abdoulaye, un commerçant, ont été renvoyées devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé. Ils répondent des faits d’escroquerie de la somme de 15 millions de Fcfa. Selon l’accusation, en 2021, les mis en cause ont convaincu M. Kazé à leurs remettre la somme évoquée en contrepartie de l’exploitation de l’or. », rapporte le confrère.

« Sauf qu’après remise de la somme, les deux personnes, qui sont en détention provisoire, à la prison centrale de Yaoundé-Kondenkui, n’ont pas honoré leur promesse. D’où l’infraction d’escroquerie retenue à leur encontre. Des faits que les détenus nient en blocs. M. Kamogne et M. Mefiré Abdoulaye ont sollicité un renvoi pour préparer leur défense. L’affaire revient le 27 février 2022 », précise le Journal du Cameroun.

Cette affaire risque d’aller au-delà du 27 février 2022 puisque la posture des deux individus risque de faire trainer les débats. D’ailleurs si d’aventure la justice parvenait à établir leur responsabilité et à les condamner, ce n’est pas évident que ceux-ci restent sans interjeter appel. Mais, la question qui revient dans l’opinion, c’est comment la victime a aussi pu se laisser aller de la manière la plus facile comme cela. Pour certains, il a été trop naïf. D’autres estiment qu’il devrait s’en prendre à lui-même puisque dans ces genres d’affaire, il faut s’attendre à tout. Mais, toujours est-il que le dernier mot revient à la justice.