L’homme en charge du portefeuille de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, est soupçonné de détournement des primes audit ministère. Un témoin complique son cas avec des révélations qui apportent plus de lumière sur l’affaire.

Je suis instituteur d'enseignement technique et professionnel recruté dans la fonction publique depuis 2020 au grade de contractuel catégorie 8, échelon 1. Nous avons été mis à la disposition du ministère de la Jeunesse et de l'Éducation civique.

Je rappelle ici que nous sommes des enseignants. Le véritable problème est le suivant. Depuis notre prise en charge, nous n'avons jamais perçu nos primes liées à notre catégorie et notre statut dont le montant s'élève à 37 500 par mois. Par contre, nos collègues et camarades d'autres départements ministériels en jouissent pleinement.

Nous avons fait plusieurs revendications auprès de notre ministère, car celui-ci a fait la sourde oreille, nous avons écrit à la primature qui elle aussi n'a jamais répondu. Nous avons également déposé un mot d'ordre de grève au ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou. Il a procédé par intimidation, car son cabinet a pris le soin de nous appeler un à un, nous promettant les affectations disciplinaires dans des zones de crise si on arrivait à manifester.

Nous sommes vraiment dépassés par cette situation, car nous envisageons de déposer à nouveau un mot d'ordre de grève dans les tout prochains jours. Trop c'est trop, 5 ans sans primes liées à l'enseignement, pourtant nos différents chefs de structures nous servent les emplois du temps pour enseigner les jeunes dans les centres multifonctionnels de promotion des jeunes. Si tu refuses, on te sert des demandes d'explications.