Nchoutpouendignigni Dalouta, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a démontré à Cameroon Tribune qu'il a accuse de manipulation et de Kamto Bashing que: "la loi exige que le parti soit représenté aux assemblées électives".

En effet, pour ce qui concerne la candidature de Kamto, cet intellectuel camerounais résume clairement son argumentation : "la loi ne parle bien sûr pas d'élus, ni d'avoir des élus".

Voici la tribune de Dalouta:


"L'investiture appartient au parti politique, mais le mandat appartient à l'élu (le mandat impératif étant nul). Ça veut dire que normalement, un parti ne devrait même pas dire qu'il a des élus, mais qu'il a des membres qui sont des élus (car la mandature n'appartient pas au parti).

La représentation tel que indiquée dans la loi devrait s'observer dans les assemblées electives et non au niveau de l'investiture (c'est l'élu qui devrait justifier quel courant de pensée ou qu'elle idéologie ou quel parti il représente).

Le professeur a pris le cas d'un parti qui a un seul membre qui siège dans une assemblée élective, en l'occurrence un seul député. Le prof a fait comprendre que si le député meurt en cours de mandature, on ne dira pas que le parti dont le député est issu n'a pas de représentant. Curieux ça, pourtant le mandat ou la représentation prend fin dès le décès (article 2003 du Code civil), en attendant les élections partielles pour choisir un nouveau député, le parti n'aura plus de représentant. Que dira le Prof du cas d'un élu chassé d'un parti politique, celui ci continuera t-il de représenter son ancien parti ? Alors qu'il n'est même plus militant ?

Moi je pense que le Prof veut consciemment nous embrouiller, pourtant il est suffisamment respecté sur le plan académique au regard de son intelligence.

Si la loi à été mal écrite, ce n'est pas la faute des citoyens qui lisent et se contentent de ce qui est écrit et non de ce que le législateur avait peut être dans sa tête et n'a pas pu restituer fidèlement par écrit".