Jorel Zang pousse un nouveau coup de gueule. La justice est la cible. L'activiste ne mâche pas ses mots. Il existe trop de laxisme, de lâcheté et de complaisance dans ce secteur dont on attend beaucoup.
Le comportement très négatif des autorités judiciaires camerounaises ne fait que donner raison à ceux et celles qui pensent que mieux se faire justice soi-même. Donc si les Camerounais de plus en plus se rendent justice eux-mêmes, c'est simplement parce qu'ils n'ont plus confiance à la justice de leurs pays et avec raison, car maintenant au Cameroun, c'est une femme juge qui nous a montré qu'une personne peut commettre un féminicide et payer juste 52 000 francs CFA pour s'en sortir et être libre de continuer à faire d'autres victimes.
Aujourd'hui encore, c'est une femme juge qui se démarque très négativement en libérant un pédophile qui a saccagé le derrière d'une fille. La mère Sorelle Talma Ngowa porte plainte pour viol et sodomie sur sa fille contre Pascal Tchalla Ndongo qui n'est autre que le père de la petite et contre toute attente, il est libéré, car la juge d'instruction en charge du dossier la nommée Aminatou Marguerite estime que ce n'est pas du tout grave.
Par ailleurs, des éléments ont curieusement disparus dans le dossier. Voilà donc où nous en sommes désormais au Cameroun. Les gens du peu qu'ils soient fortunés ou puissants peuvent s'en sortir peu importe leurs crimes et méfaits et curieusement ce sont des femmes juges qui sont au-devant.
Voilà l'image que vous donnez à la justice camerounaise. Jean de Dieu Momo alias Fo'o Dzakeutonpoug (ministre délégué auprès du ministre de la Justice, ndlr), voilà donc où vous êtes attendus. Au lieu de parler de Maurice Kamto matin, midi et soir, occupez-vous à faire plutôt votre travail. Un nettoyage du corps judiciaire s'impose.