Clinton N'Jie continue de faire parler de lui, mais pas pour les bonnes raisons. L'attaquant camerounais de 31 ans, actuellement sous les couleurs du Rapid Bucarest, a été condamné par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à verser 66 000 euros, plus les intérêts de retard, pour ne pas avoir honoré le leasing de sa Bentley.

Selon les informations révélées par L'Équipe, les magistrats ont établi que l'ancien joueur de l'OM avait signé un contrat de leasing en septembre 2017 pour un véhicule d'une valeur de 320 000 euros. Cependant, Clinton N'Jie avait cessé d'honorer ses paiements en 2019, peu après son transfert au Dynamo Moscou.

Le jugement du tribunal judiciaire de Marseille a été rendu en l'absence de l'intéressé, Clinton N'Jie n'ayant pas daigné se présenter à l'audience. Cette absence témoigne peut-être d'un certain détachement face aux conséquences de ses actes ou d'une tentative d'évitement qui s'est révélée contre-productive.

Cette condamnation met en lumière les difficultés financières que peuvent rencontrer certains footballeurs professionnels, même disposant de revenus confortables. Le passage du statut de joueur vedette en Ligue 1 à celui d'attaquant en quête de stabilité semble avoir créé des déséquilibres dans la gestion financière de l'international camerounais.

Au-delà de l'aspect financier, cette affaire ternit un peu plus l'image de Clinton N'Jie, qui peine déjà à retrouver une carrière stable depuis son départ de Marseille. Entre performances sportives décevantes et déboires judiciaires, l'ancien espoir du football camerounais accumule les difficultés.

Cette condamnation s'ajoute à une période déjà compliquée pour le joueur, qui vient également de voir son contrat avec le Rapid Bucarest se terminer par une rupture à l'amiable.