Le Préfet du Mfoundi désamorce les manœuvres de déstabilisation de la FECAFOOT – Un revers cuisant pour les détracteurs de Samuel Eto'o

À quelques jours du congrès électif de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) prévu pour le 29 novembre, le Préfet du département du Mfoundi, Djikdent Emmanuel Mariel, a pris une décision forte : l’annulation immédiate des récépissés de déclaration de plusieurs associations. Ces dernières sont accusées de s’immiscer de manière irrégulière dans les activités de la FECAFOOT, créant ainsi un climat de trouble et de confusion au sein du football camerounais.


Dans un arrêté préfectoral daté du 19 novembre 2025, le Préfet du Mfoundi a retiré les récépissés de déclaration des associations suivantes :

« Association des Anciens Lions Indomptables » (ALIFOOT)
« Association Dynamique des Anciens Footballeurs de l’Equipe Nationale »
« Collectif des Acteurs du Football » (CAFOOT)

Ces associations sont pointées du doigt pour des motifs graves : dissensions internes, activités syndicales illégales, et surtout, immixtion irrégulière dans les activités de la FECAFOOT. Une décision qui sonne comme un coup d’arrêt aux tentatives de déstabilisation de la fédération, alors que celle-ci se prépare à organiser son congrès électif dans un climat apaisé.


Cette mesure administrative intervient dans un contexte particulièrement tendu, où certains groupes, souvent perçus comme proches des détracteurs de Samuel Eto'o, multipliaient les initiatives visant à semer le trouble au sein de la fédération. En annulant les récépissés de ces associations, le Préfet du Mfoundi envoie un message clair : l’ordre régnera. Les activités de la FECAFOOT doivent se dérouler sans ingérence extérieure, conformément aux textes en vigueur.
Pour les observateurs, cette décision est une victoire pour Samuel Eto'o, candidat à sa propre succession à la tête de la FECAFOOT. Elle lui permet d’aborder le congrès du 29 novembre avec une légitimité renforcée, et surtout, dans un environnement débarrassé des perturbations orchestrées par ses opposants.


Cette affaire rappelle également la théorie du temps en droit administratif, qui limite strictement les délais dans lesquels l’administration peut exercer son contrôle sur les fédérations sportives. Une fois ces délais dépassés, toute intervention devient illégale, car elle perturberait arbitrairement le fonctionnement d’une organisation privée régie par ses propres textes.
En agissant ainsi, le Préfet du Mfoundi réaffirme non seulement l’autorité de l’État, mais aussi le respect des procédures légales, protégeant la FECAFOOT des manœuvres extérieures qui pourraient compromettre la tenue sereine de son congrès.


Avec cette décision, Samuel Eto'o et ses partisans peuvent désormais se concentrer sur l’essentiel : l’organisation d’un congrès électif transparent et apaisé. Les associations dont les récépissés ont été annulés n’auront plus la possibilité de perturber le processus, et la FECAFOOT pourra avancer vers une nouvelle mandature dans le respect des règles et de la légalité.
Pour les amateurs de football camerounais, c’est une excellente nouvelle. Elle augure d’une période de stabilité et de professionnalisme, loin des querelles stériles et des tentatives de déstabilisation.