Jean Bahebeck chassé de Vision 4 : Boney Philippe sort du silence et dit toutes les vérités

Dans un communiqué publié le 19 septembre 2023, le Conseil National de la Communication (CNC) du Cameroun a adressé un avertissement sévère aux médias, aux directeurs de publication, ainsi qu'aux présentateurs d'émissions de débat et de programmes interactifs. Cette mise en garde fait suite à l'incident impliquant Jean Bahebeck, qui avait tenu des propos jugés excessifs lors de sa participation à l'émission CLUB D'ÉLITE sur la chaîne de télévision Vision4.

Jean Bahebeck, un commentateur controversé, avait suscité des réactions mitigées après ses déclarations polémiques la semaine précédente. Cependant, la chaîne de télévision Vision4 a annoncé que Jean Bahebeck ne sera pas censuré. Boney Philippe, le responsable de Vision4, a déclaré : "Beaucoup ont demandé ce qu'on fera de Jean Bahebeck. Lorsque la présence de Jean Bahebeck sera requise par son profil en rapport avec les thématiques que nous développons, eh bien il sera invité."

L'incident avec Jean Bahebeck a suscité des interrogations quant à la manière dont les médias traitent les invités et les commentateurs lors de leurs émissions. Le CNC a déclaré que les médias sont « responsables des attitudes et des propos émis par les personnes invitées sur leurs plateaux ». Cette déclaration souligne l'importance de l'éthique et de la responsabilité dans les médias.

Le communiqué signé par Joseph Chebonkeng Kalabubse, président du CNC, déplore la généralisation d'attitudes et de propos « discourtois, abjects, indécents et violents » dans les médias camerounais. Ces comportements sont considérés comme ne correspondant ni à la fonction informative, ni aux exigences déontologiques de l'activité médiatique. Le CNC rappelle aux professionnels des médias qu'ils ont la responsabilité de sélectionner soigneusement leurs panélistes et de garantir un encadrement professionnel de leurs émissions.

Le CNC avertit que ceux qui ne tiendront pas compte de cette mise en garde seront passibles de sanctions conformément à la réglementation en vigueur. Les sanctions pourront viser les professionnels, les programmes ou les organes médiatiques impliqués dans des dérives médiatiques ou des atteintes au bon ordre social.

Cette mise en garde intervient peu après la décision du CNC de suspendre le journal « The Post » pour une durée d'un mois. Cette suspension a été décidée en raison de la publication d'une Une jugée susceptible de « porter atteinte à la paix et à la cohésion sociale ». Ces actions du CNC soulignent l'engagement des autorités camerounaises à maintenir des normes éthiques élevées dans le secteur des médias et à veiller à ce que les médias jouent un rôle constructif dans la société.

En conclusion, cette mise en garde du CNC rappelle aux médias camerounais l'importance de l'éthique journalistique et de la responsabilité éditoriale, tout en soulignant les conséquences possibles pour ceux qui ne respectent pas ces principes fondamentaux.