Mon mari sort avec une femme mariée, j'ai récolté les preuves, il ne s'occupe de rien à la maison comme facture, on a des enfants. Je suis seule à me battre au début, je l'ai confronté. Ensuite, j'ai fini par garder le silence.

L'année dernière, lors d'une dispute, il a cassé mon bras, j'ai pris soin de cela toute seule. Les problèmes toujours avec cette femme qui me menait la vie difficile. Je suis toujours restée parce que je ne voyais pas où aller, j'ai sombré dans la dépression et l'alcool.

Aujourd'hui, je décide partir. J'ai leurs conversations, je ne me sens plus en sécurité. Des complots contre moi des fois, des rendez-vous… Pour couronner le tout, ils ont 2 enfants, ils s'occupent d'eux parfaitement et aller jusqu'à prendre un prêt et bâtir la maison de retraite de la fille au village. Et pourtant, quand il pleut, l'eau nous dérange dans la maison.
Cette maison dans laquelle nous sommes est le fruit de mes petits efforts jusqu'aux cuillères. Aujourd'hui, je me sens prête à partir mais mon souci, c’est que j'ai vraiment besoin d'un bon avocat. Les moyens me manquent, je suis à bout, c’est beaucoup trop à expliquer.

Je veux simplement dire à cette femme mariée que ton heure a sonné. Comme je quitte mon foyer, tu quitteras le tien et avec mon mari, vous allez vivre votre amour avec les enfants que tu as collés à mon mari. Toutes tes conversations et textos sont bien rangés, attends-toi à la tempête qui doit tomber sur toi.

Quand j'ai connu cet homme en 2011, il était l'ombre de lui-même. Pas d'abri sur un terrain que sa mère lui avait acheté au milieu d'une broussaille. Il avait confectionné une petite cabane en planche, j'étais en location et mère célibataire. J'avais 25 ans à cette époque, on a fait un enfant, il a décidé qu'on se mette ensemble après quelques années en 2015, on s'est marié, je travaillais déjà dans une petite entreprise et je gagnais déjà mieux ma vie.

J'ai donc décidé de prendre du crédit pour bâtir une petite maison pour qu’on ne vive pas dans le délabrement, mais hélas c'était la première erreur que j'avais commise. Aujourd’hui, quand je l'observe, il me dégoûte, à entendre seulement sa voix, je suis vexée.