Le candidat Issa Tchiroma Bakary poursuit sa marche vers la présidence de la République. L'homme politique, candidat à l’élection du 12 octobre prochain, a prononcé un discours à l'occasion de la rencontre avec la population de la région de l'Ouest. Dans son intervention, les observateurs décèlent une once d’arrogance à des moments donnés.

L'œuf est un objet précieux qui donne la vie. Il est ultra délicat. Lorsqu'il tombe, il se casse et on ne peut plus le reconstituer. Justement, les Bamilékés ont cet œuf entre les mains et cherchent un leader qui doit le protéger. Les Bamilékés ont eu quatre courants dans l'histoire politique du Cameroun.

Dans les années 50 et 60, nous avons été séduits par le discours de Um Nyobe et l'avons suivi. Malheureusement, 500 000 de nos frères sont décédés pour cette lutte pour l'indépendance du Cameroun. Aucun livre d'histoire ne l'enseigne dans notre pays. Heureusement, il y a Emmanuel Macron, président de la République de France, qui a reconnu cette guerre il y a quelques jours seulement.

1990, le grand combattant Ni John Fru Ndi arrive ; son discours séduit les Bamilékés qui décident de rejoindre son mouvement de lutte, tout simplement parce que ces derniers ont toujours l'œuf entre les mains et continuent de chercher le leader qui va les protéger. Curieusement, l'ordre de 1982 basé à Etoudi, tapis au pouvoir depuis 43 années aujourd'hui, ont surnommé cette alliance, les anglo-bamis.

2018, le grand et brave professeur Kamto tient lui aussi un discours positif. Les Bamilékés le suivent. Le hasard veut qu'il soit aussi Bamiléké. Les gens de 1982 montent sur la montagne, tiennent un micro et crient : les Bamilékés veulent "prendre le pouvoir". Ô Seigneur ! Donc, Um Nyobe et John Fru Ndi étaient eux aussi des Bamilékés ? Oh my God !

Nous sommes en 2025, nous, originaires de l'Ouest passons au peigne fin les 12 candidats à l'élection du président de la République. Un Bamiléké s'y trouve : Pierre Kwemo de Bafang. Comme notre but et notre objectif sont de chercher le messie qui va protéger l'œuf que nous avons toujours dans notre paume de main, nous ne croyons pas en lui parce qu'il ne réussit pas à nous convaincre. Ceci est une preuve que les Bamilékés ne cherchent spécialement pas le frère du village. Ils cherchent l'envoyé de Dieu. Et cet envoyé, nous l'avons enfin trouvé. Ce messie, c'est papa Issa Tchiroma Bakary.

Avant les gens de l'ordre de 1982 disaient "les anglos-bamis". Maintenant, ils vont dire "les maguidas-bamis" ou encore "les wadjo-bamis". Que ces mots ne nous découragent pas. De toute façon, le président national du FSNC, l’homme de l'Ouest à une seule parole. Et ladite parole, c'est celle-ci : nous nous engageons à vous garantir 100 % le vote à l'élection du président de la République dans la rgion de l’Ouest le 12 octobre 2025.