Actualités of Wednesday, 6 August 2025
Source: www.camerounweb.com
La situation sociopolitique se tend au pays, avec le rejet définitif de la candidature du très célèbre homme politique, Maurice Kamto. Sauf improbable retournement de situation, une chose à laquelle beaucoup de personnes ne croient plus vraiment, le deuxième de l’élection présidentielle 2018 ne devrait pas faire partie de l’élection d’octobre prochain.
Les mécontentements se font exprimer. Les populations sont prêtes à descendre dans les rues pour exprimer leur ras-le-bol et exiger que leur candidat favori participe à cette future élection qui prend déjà une allure inquiétante.
L’acteur de la société civile, Jorel Jacques Zang, avait presque tout prédit. Il a expliqué un nombre incalculable de fois que le parti au pouvoir ne voudrait pas de Maurice Kamto dans les pattes de Paul Biya. Le régime voudrait faire gagner, et ce par tous les moyens, le plus vieux président encore en exercice dans le monde.
Alors, maintenant que l’invalidation de la candidature de Maurice Kamto est officielle, cela ne fait ni chaud ni froid au membre de la diaspora parce qu’il savait déjà tout à l’avance. Sur sa page Facebook, il écrit : « Bonjour à vous mes légendes. J’espère que vous allez très bien ce matin ? Écoutez, moi de mon côté, je vais super bien. J’ai même fait l’amour toute cette nuit ».
Ce n’est pas certainement la chose que les Camerounais veulent entendre actuellement, mais il la leur dit quand même. Non pas sans ajouter : « Pour vous qui dites avoir la haine envers telle ou telle personne, sachez que vous vous faites du mal à vous-mêmes et à personne d’autres », car « ce qui se passe au Cameroun est d’abord de notre responsabilité à tous et à toutes vu que le pouvoir agit en fonction de notre incapacité à se révolter réellement. Donc au lieu d’avoir la haine pour les gens, que chacun fasse son mea culpa ».
C’est justement la raison pour laquelle l’activiste dit que lui personnellement, il n’a pas le temps pour avoir de la haine pour quiconque puisqu’au-delà du fait que « je m’aime tellement pour perdre mon temps à avoir un tel sentiment, je sais aussi que si on était un peuple conscient de sa souveraineté et non un groupe de populations égoïstes, le régime actuel ne serait plus ».
Il y a quelques heures, poursuit-il, « les Camerounais, par leur comportement de passivité, ont fait leur choix pour le statuquo et donc pour Paul Biya car qui ne dit mot consent. Alors en ce qui me concerne, que Paul Biya et son régime fassent d’eux ce que bon leur semble ».