La première dame Chantal Biya ne l'a certainement pas vu venir. La femme du président, avec une autre femme bien connue dans le paysage sociopolitique, vues en train de partager un moment intime qui se retrouve finalement sur les médias et les réseaux sociaux. C'est assez rare pour être souligné.

Chantal Biya, comme son mari président, ont été vus à de nombreuses reprises ces derniers jours. Les moments s'y prêtaient bien. D'abord, tout a commencé avec la campagne électorale. Après un séjour en Suisse où le chef de l'État se rend régulièrement pour se "doper", il est rentré au pays pour être proche de la population.

Paul Biya n'a visité que très peu d'endroit, compte tenu de la fatigue physique qu'il éprouve et de l'expérience qu'il a pu se faire depuis qu'il est aux affaires, lui faisant savoir qu'il n'a pas besoin de sillonner tout le pays pour convaincre les électeurs.

Ensuite, plus récemment, lorsque les résultats ont été proclamés par le Conseil constitutionnel qui le donnent vainqueur à 53,66 %, il a fallu prêter serment à Yaoundé. Là également, Paul Biya a été vu accompagné de Chantal Biya. C'est dans le prolongement de cette journée que la première dame a été vue avec la ministre en toute intimité.

C'est une vidéo qui permet de comprendre pourquoi Célestine Ketcha Courtès est au gouvernement et y restera et surtout pourquoi elle peut parler à tout le monde avec beaucoup de condescendance.

C'est de notoriété publique que Chantal Biya aime bien le "kongossa" et les éloges à lui destinés. Justement, la ministre de l'Habitat et du Développement urbain sait lui trouver les ragots croustillants sur des personnes et arrivent toujours à lui dire les mots qu'elle aime entendre.

C'est cela la force de Ketcha, fait remarquer une source, c'est « une colporteuse et griotte à outrance », décrit-elle.

La vidéo montre une autre chose aussi selon celui qui l'a partagée, c'est « un enseignement pour les tribalistes, une Fang et une Bamiléké peuvent s'entendre à merveille. Il n'est donc d'aucun intérêt de se haïr gratuitement », appelle l'intervenant, un membre de la diaspora très actif sur les réseaux sociaux.