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Actualités of Monday, 9 October 2017

Source: alwihdainfo.com

Indépendance de l'Ambazonie: l'agenda secret d'Issa Tchiroma dévoilé

Le porte-parole du gouvernement camerounais Le porte-parole du gouvernement camerounais

L'histoire se répète au Cameroun dans le domaine politique. En 2015 la sucession de Paul Biya était le grand sujet de discussion et de polémiques au pays. Issa Thiroma serait le chien méchant du palais d'Etoudi. Deux ans plus, en 2017, il n'a pas perdu la mains plutôt il s'est endurci de plus avec la guerre sans piété des secessionnistes.

Issa Thiroma crée sa meute au sein des journalistes. Tout ce qui s'interesse trop ou donne la parole aux secessionnistes se retrouvent sur sa liste rouge.

IL y a deux ans il s'interposa à la présidence de Paul Biya. Il faisait tout pour se faire remarquer dans le sphère politique. En ce moment, Paul Biya était son ennemi numero 1. Aujourd'hui, Issa Tchiroma, semble-t-il n'a pas oublié son rêve de diriger le Cameroun. En l'absence de Paul Biya actuellement, 'porté diparu', il est le maître absolu qui parle au nom du régime Biya et fait asseoir son autorité. Aujourd'hui encore, il profiterait du dossier Ambazonie pour s'imposer dans le monde journalistique camerounais.

Voici ses ambitions révélées en 2015 qui malheureusement n'ont pas changées

Encore hanté par l’omnipotence et l’omniprésence d’un chef d’État éternitaire voire éternel, le ministre camerounais de la communication et porte parole du gouvernement refuse encore de poser l’hypothèse du départ du président Paul Biya du pouvoir, bien qu’il affûte déjà en catimini ses armes ; avec la mise en place de son « armée de journalistes ».

Au ministère Camerounais de la communication, tous les journalistes ne sont pas logés dans la même enceinte.

La raison : Issa Tchiroma Bakary, ce nordiste de Garoua ayant obtenu son Certificat d'études primaires à 16 ans, a décidé de mettre en place, son « armée de journalistes » pour traquer jusqu’au dernier retranchement, Boko Haram et le président Biya ; et préparer sa succession au président actuel ; au pouvoir depuis 33ans.

Ingénieur- mécanicien devenu ministre de la communication, après avoir exercé longtemps à la Régifercam, cet ancien putschiste de 1984 cumule plus de dix ans de pontificat ministériel.

Arrivé au gouvernement à travers une parentocratie de type impur, Issa Tchiroma Bakary est en journée, le déificateur de Paul Biya. Le président camerounais est détenteur d’un mandat qui relève de ce processus d’adoubement qui a fait de l’homme un totem dont l’absence entraînerait le désastre.
Issa Tchiroma Bakary comme les partisans du régime de Yaoundé se préparent à deux scénarios : la démission du président ou sa mort au pouvoir.

La stratégie de séduction de l’actuel ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary, le chérif central, porte parole du gouvernement, est d’être le griot, tout en se servant des médias pour défaire son « créateur ». Le Mincom camerounais a nommé une certaine Pascaline Pipah, pour s’investir dans le bon fonctionnement de son « armée ». Pascaline croît à l’investiture à la magistrature de son ministre. La jeune fonctionnaire du « bataillon des 25.000 » recrus dans la fonction publique camerounaise, après un passage miséreux dans le groupe Anecdote, compte profiter du départ de Biya pour caresser ce rêve d’émasculer les responsables de la décrépitude du pays.

C’est le moment où jamais de renverser cette bourgeoisie et de chasser du ministère de la communication ceux qui ne font pas partie du « Contingent de Tchiroma ».

Au Cameroun, les enjeux de la succession de Paul Biya sont énormes, cruciaux et sensibles et mobilisent par conséquent une multiplicité d’acteurs d’horizons divers se définissant comme personnes physiques ou morales. Et depuis le 30 juin 2009, date de son retour au gouvernement, Issa Tchiroma Bakary pensent avec ses amis à quatre hypothèses envisageables pour faire tomber Paul Biya: l’hypothèse d’un successeur désigné, l’hypothèse d’une révolte populaire amenant un homme consensuel (proche de la société civile) à la tête de l’Etat, une révolution de palais orchestrée par les hauts gradés de l’armée ou enfin la fragilisation du pouvoir central par une milice (des insurgés, des journalistes financièrement entretenus) afin de provoquer une révolution.