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Actualités of Friday, 3 November 2017

Source: Le journal l'Emergence

Incendie à l’Avenue Kennedy: voici ce qui s’est réellement passé

Selon les sinistrés, les pertes matérielles se chiffreraient à hauteur de 200 millions de fcfa Selon les sinistrés, les pertes matérielles se chiffreraient à hauteur de 200 millions de fcfa

Selon les sinistrés, les pertes matérielles se chiffreraient à hauteur de 200 millions de fcfa

L’Avenue Kennedy a connu hier une effervescence toute particulière. Et pour cause, un incendie s’y est déclaré le matin aux environs de 08 heures. Tout a commencé par une boutique de vente de matériel informatique. Puis, en 15 mn seulement, les flammes se sont propagées dans 10 autres points de commerce. «Mon employé m’a appelé pour me dire qu’il voit une flamme qui rode au bas de ma boutique. Lorsque j’arrive, je constate que ma boutique est complètement calcinée de l’intérieur », raconte Dady Zache, un des sinistrés. Il ajoute qu’il n’a pas pu récupérer quelque chose de sa boutique. «Pratiquement 10 boutiques sont allées en fumée. On peut évaluer les pertes matérielles à 200 millions de fcfa », ajoute-t-il.

Pour un autre témoin du drame, c’est par la boutique de vente de peinture que le feu a commencé, avant de se propager dans les boutiques de vente de matériel électronique par le biais du couloir. « Bien que les sapeurs-pompiers soient arrivés aussi rapidement que d’ordinaire, les flammes avaient déjà pris de l’ampleur », raconte une jeune dame. Elle précise qu’avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, ils ont essayé de circonscrire les flammes à l’aide de l’eau et du sable, en vain.

Quant à l’officier des armées, chef de l’équipe des sapeurs-pompiers, Francis Ekosso, « Mon équipe a fait un travail fabuleux sans quoi l’incendie aurait pris tout le boulevard commercial de la ville de Yaoundé». Francis Ekosso a déploré le fait que les populations forcent le barrage de la police pour s’infiltrer dans les lieux sinistrés, empêchant ainsi les sapeurs-pompiers de mener à bien leur travail qui consiste à dégager les lieux. « Il y a du matériel qui est en train d’être ramassé dans les boutiques. Et on dira plus tard que ce sont les militaires qui ont ramassé les choses pendant qu’ils intervenaient. C’est ça qu’on appelle de l’incivisme. Ne pas laisser les forces de l’ordre faire leur travail », martèle-t-il. Puis, il va conclure que, pour le moment, on ne peut encore déterminer les causes de cet incendie.