Sur cette photo, mon ami Ponus et mon frère du village Ndi Kweti sommes avec un compatriote qui a sollicité mes conseils afin d'aller se soigner en Inde. Nous sommes allés en fin de semaine dernière, lui dire aurevoir et lui souhaiter bonne chance.
Ndi Kweti et moi savons ce que nous devons à l’Inde : lui, plus que moi, sait ce qu'être malade puisque de par sa profession, il a conduit de nombreux malades dans les plus grands centres hospitaliers à travers le monde.
Prions pour notre malade et pour tous les malades dans le monde.
Je viens d'avoir le malade au téléphone qui est arrivé ce matin à New Delhi et son moral est bon. Mais je souhaite que dans les 7 années à venir, ce type d'évacuation sanitaire cesse car combien de camerounais peuvent se permettre une dépense de 5 à 10 millions pour se soigner ?
Pourtant, en créant les hôpitaux généraux de Yaoundé et de Douala, le président Ahidjo, 43 années plus tôt, avait compris la nécessité de mettre en place un système de santé devant permettre aux Camerounais de se soigner sur place : qu'en avons nous fait ?
Nous avons échoué: que nos enfants et petits-enfants prennent le relais pour que très vite, de l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud, tous les Camerounais puissent bénéficier de soins de santé appropriés à des coûts les plus bas possible.
Pour le moment, prions et invoquons nos ancêtres pour qu'ils protègent tous nos malades.