La députée Nourane Moluh Hassana accusée mensonge. L'entrepreneuse, femme politique et députée du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) à l'Assemblée nationale depuis mars 2020, est touchée par les mots de Jorel Jacques Zang, l'activiste qui n'a pas sa langue dans la poche. Dans un post effectué sur les réseaux sociaux, il crache tout.

Nourane Foster, encore toi et le mensonge ? Premièrement le riz Orca. Au tout début de ton mandat à l'Assemblée nationale, tu étais venue mentir ici que le riz Orca a été détourné et que tu vas te battre pour que les Camerounais puissent avoir leur riz.

À l'époque, je voyais déjà très clair dans ton jeu, je t'avais d'ailleurs dénoncée ici sur cette même page. Les mêmes qui me traitaient de jaloux ont pu comprendre plus tard puisque le temps faisant son travail, tu étais devenue subitement muette autour de ce vol de riz Orca pour apparaître quelques semaines plus tard en disant aux mêmes Camerounais que toi tu vendais déjà le riz.

Ensuite, les lampadaires en "don". Comme un chien ne change jamais sa façon de s'asseoir, tu reviens encore aujourd'hui dire aux mêmes Camerounais que tu es devenue subitement "mère Thérèsa" car tu offres "gratuitement" des lampadaires aux populations camerounaises de certaines localités du pays.

Toi qu'on connaît tous là ? Madame la députée, merci de nous expliquer pourquoi il ya juste quelques mois, la ministre Célestine Ketcha Courtès lançait un appel d'offre de "gré à gré " pour les mêmes lampadaires (500 en tout) et dans le même but ?

Curieusement, toi aujourd'hui, tu te retrouves à dire que tu distribues les mêmes lampadaires dans les mêmes départements camerounais que l'appel d'offre de gré à gré de Ketcha Courtès ? Je suis d'ailleurs sûr que si on fouille un tout petit peu qui est derrière ces "ETS MB & Fils" de l'appel d'offre de gré à gré du ministère de l'Urbanisme, on va tous comprendre la filouterie qui sent Foster & Ketcha.

Car, afin que nul ne l'ignore, un appel d'offre de gré à gré est très différent des appels d'offres classiques (où plusieurs entreprises candidatent), en ce sens que le gré à gré voudrait que le ministre lui-même contacte directement une société de son choix pour donner un marché. Ainsi, un ministre peut donner un marché à une société qui lui appartient carrément.

En résumé, Ketcha Courtès a donné un marché public de 230 bâtons à une société inconnue pour un travail que curieusement Nourane Foster se retrouve à faire et exactement dans les mêmes départements camerounais de l'appel d'offre de Ketcha Courtès et qu'elle présente désormais comme "don" de sa part.