Le scandale des fausses équivalences à l'Université de Douala continue de faire des victimes collatérales. Une famille de six Camerounais qui s'apprêtait à s'installer au Canada a vu ses visas annulés suite aux problèmes de reconnaissance des diplômes délivrés par l'établissement universitaire.

Cette famille, dont l'identité n'a pas été révélée, avait entrepris toutes les démarches nécessaires pour immigrer au Canada et était sur le point de concrétiser son projet migratoire. Cependant, les récentes révélations concernant les irrégularités dans la délivrance des équivalences à l'Université de Douala ont conduit les autorités canadiennes à remettre en question la validité de leurs qualifications académiques.

L'annulation de leurs visas représente un coup dur pour cette famille qui avait probablement investi temps, énergie et ressources financières considérables dans ce projet d'immigration.

Cette nouvelle survient alors que le Cameroun connaît un succès remarquable en matière d'immigration vers le Canada. En 2024, le pays a même dépassé la France pour devenir le premier fournisseur de résidents permanents au Québec, avec pas moins de 9 127 Camerounais qui se sont installés de façon permanente dans cette province canadienne.

L'affaire des fausses équivalences à l'Université de Douala menace désormais de ternir la réputation des diplômes camerounais à l'international et pourrait compliquer les démarches d'immigration pour de nombreux candidats au départ. Les autorités canadiennes, réputées pour leur rigueur dans l'évaluation des qualifications académiques, semblent avoir renforcé leur vigilance concernant les documents provenant de certaines institutions camerounaises.
Cette situation soulève des inquiétudes quant aux conséquences à long terme du scandale sur la crédibilité du système éducatif camerounais. Les étudiants et diplômés honnêtes risquent de pâtir de ces irrégularités, voyant leurs propres qualifications remises en question par les instances internationales.