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Actualités of Wednesday, 27 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Ils ne font pas que du benskin, ils ont violé 300 Camerounaises et tué d'autres

Un benskineur Un benskineur

Entre août et septembre 2023, des conducteurs de taxi-moto communément appelés benskineurs, ont violé 300 femmes camerounaises à Yaoundé et d'autres villes du pays.

Ils ne font pas que du benskin, certains conducteurs de taxi-moto tuent, volent, violent et agressent les Camerounais, surtout les femmes.

Hier mardi 26 septembre en conférence de presse, le ministre de l'Administration territoriale a établi un bilan des mauvaises actions faites par certains conducteurs de taxi-moto.

En gros, ils sont auteurs de plus de 700 agressions, 300 viols, 110 détournement d'itinéraire, et 900 graves accidents seulement entre aout et septembre 2023.

Le gouvernement veut prendre l'affaire d'agression des personnes par les benskineurs à bras le corps. Comme une piste de solution, le ministre de l'Administration territoriale demande l'identification de tous le conducteurs de taxi-moto.

La gendarmette Jeannine Ndjock, une des victimes


Trois bandits ont poignardé sans vergogne et à plusieurs reprises, la jeune gendarmette retrouvée morte en juillet à Douala.

Les trois meurtriers arrêtés plusieurs jours plus tard par les éléments d'Antigang de la police, ont été amenés sur les lieux du crimes. Ils ont procédé, grâce à l'aide des éléments de la gendarmerie, à la reconstitution des faits.

De la reconstitution des faits, il ressort que le jeune militaire a été poignardée à plusieurs reprises par les trois hommes identifiés comme des benskineurs qui voulaient lui voler son sac.

Les trois présumés assassins, ont été pris respectivement dans les villes de Douala, Mayo Oulo, et Ebolowa (Région du Sud).

Poignardée dans l'œil


Le gouverneur de la région du Littoral, avait fait une descente sur les lieux du crime, en compagnie notamment du préfet du Wouri et du commandant de la 2e Région de gendarmerie, va apporter des précisions : "elle rentrait, accompagnée de son voisin, quand elle a été surprise par trois personnes sur moto, qui lui arrachent le sac".

Le gouverneur ajoute que la gendarme, qui était en civil, va s’employer à récupérer son bien. Ce qu’elle réussira à faire "en renversant son ravisseur".

Mais alors qu’elle s’apprête à le maîtriser, le malfrat sort un couteau et l’enfonce dans l’œil de la gendarme. Des habitants de bâtiments voisins vont donner l’alerte, et des gendarmes en patrouille du côté de Bonamoussadi seront redirigés vers le lieu de l’agression.

Les malfrats, après leur forfait, ont pris la fuite. Arrivés sur place, les pandores entament des recherches et dans le cadre de ce ratissage, ramènent à l’ordre des motos-taximen ayant commencé "à s’agiter", d’après l’expression utilisée par le gouverneur. Ce qui bat en brèche l’idée qui a circulé via les réseaux sociaux, selon laquelle les gendarmes se rendaient justice après le décès d’une des leurs.

"Dans leur débandade, les motos-taximen, dont certains n’ont souvent aucun papier, ont cassé des véhicules en passant devant une boulangerie. Mais ceci n’est pas le fait de nos forces de l’ordre", a souligné le gouverneur.

Avant d’ajouter que le calme est revenu sur le terrain, que « les enquêtes pour rattraper les assassins de la gendarme-major sont enclenchées », et que ce crime ne restera pas « impuni ».