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Actualités of Samedi, 11 Juillet 2015

Source: cameroon-info.net

Il nous faut une monnaie unique en Afrique - Roger Nkodo Dang

Roger Nkodo Dang Roger Nkodo Dang

Le député RDPC de la circonscription du Nyong et Mfoumou relance le débat sur le développement du continent à travers une monnaie commune à tous les Etats.

Élu le 27 mai dernier à la tête du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang prend ses marques et s’active sur toute l’étendue du continent afin d’amener les leaders africains à ratifier le Protocole de Malabo de 2014 censé permettre au Parlement panafricain de légiférer.

Dans une interview publiée par Cameroon Tribune de ce vendredi 10 juillet 2015, le député RDPC de la circonscription du Nyong et Mfoumou donne aussi son avis sur la question de la monnaie unique africaine.

«On sait qu’il s’agit du continent qui regorge encore de matières premières», dit le président du Parlement panafricain. «Il nous faut une monnaie unique qui peut concurrencer les autres et que nous puissions transformer nos matières premières. De cette façon, le continent va mieux se développer. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut une monnaie unique au continent africain. Et le feu président Kadhafi avait essayé d’y amener les autres pays avec la mise sur pied de structures comme le Fonds monétaire africain qui a son siège à Yaoundé ».

L’élu RDPC n’a pas oublié de remercier le président Paul Biya qui l’a investi comme candidat du Cameroun à l’élection du président du Parlement panafricain.

Roger Nkodo Dang aborde de nombreux sujets, tels que les migrations clandestines et donne son avis là-dessus: «Si ce phénomène existe, c’est l’Europe qui en est l’une des causes, car à ce jour les matières premières africaines prennent la direction de l’Europe pour se faire transformer. C’est en Europe que l’on trouve les emplois et la plus-value».

Également interrogé sur la Cour Pénale internationale, le président du Parlement panafricain affirme qu’il faut «à la CPI une justice juste. On ne doit pas uniquement se focaliser sur les chefs d’Etat africains, alors que l’on sait ce que font les autres».