Humiliation : voici l’intégralité de l’éditorial de Vision 4 qui détruit Kamto (vidéo)

Bruno Bidjang aurait-il anéanti ses dernières chances de faire la paix avec le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ? Lors de l’émission Club d’Elites du dimanche 16 octobre 2022, le directeur adjoint de Vision 4 a laissé passer en direct un « éditorial » particulièrement à charge contre Maurice Kamto. Le président du MRC est accusé d’avoir perçu de l’argent pour boycotter les élections municipales et législatives de 2020.

Présenté comme un « gourou » imbu de sa personne, Maurice Kamto selon l’éditorialiste aurait brisé la carrière politique de ses camarades pour son seul intérêt. « Après avoir brisé les destins politiques de plusieurs de ses compagnons de lutte, ce prestidigitateur au sommet de son art, vendeur d'illusion patenté devant l'éternel, dans une pièce théâtrale de mythomanie dont lui seul en a le secret vient de prouver une fois encore que le MRC se fera seulement avec lui ou il n'existera plus » indique l’éditorialiste qui fait des allusions dangereuses avec la santé mentale du président du MRC.

« Le maladroit tireur de pénalty dans son contrepieds parfait légendaire a choisi la célébration de la journée mondiale de la santé mentale pour annoncer sa candidature à la présidentielle de 2025, certainement pour un scénario similaire qu'en 2028 », poursuit-il.

« Lugubre personnage », « malhonnête intellectuel », « hors la loi », tels sont entre autres, les termes injurieux utilisés dans l’élément pour qualifier Maurice Kamto.

Après avoir assisté passif à l’humiliation en mondovision de Maurice Kamto, le présentateur de l’émission Bruno Bidjang joue à l’étonné. Il trouve l’éditorial trop « dur » en ajoutant que ce qui est fait est déjà. Pour les internautes, il n’ y a aucun doute, le directeur adjoint de Vision 4 avait bien connaissance du contenu de l’éditorial et l’aurait d’ailleurs validé.

Cette nouvelle bourde intervient au moment où plusieurs journalistes de Vision 4 viennent d’exécuter des sanctions infligées par le Conseil national de la communication pour des manquements professionnels similaires.