Vous-êtes ici: AccueilActualités2022 07 23Article 672848

Actualités of Saturday, 23 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Humiliation : un journal français massacre Biya avant l’arrivée de Macron

Emmanuel Macron est attendu à Yaoundé le 25 juillet Emmanuel Macron est attendu à Yaoundé le 25 juillet

Le journal Le Point n’a pas été tendre avec Paul Biya et son régime. A quelques jours de l’arrivée d’Emmanuel Macron à Yaoundé, le média français a publié un article intitulé « Première tournée africaine pour Emmanuel Macron réélu » dans lequel il évoque l’âge avancé et la longévité au pouvoir de Paul Biya.
Le Point explique également comment le régime de Yaoundé a réprimé les manifestations dans les régions anglophones du Cameroun ouvrant la voie à la guerre qui dure depuis 5 ans avec son lot de drames.

« Une partie de la minorité anglophone (environ 20 % des Camerounais) s'estime marginalisée et ostracisée par Yaoundé et des manifestations pacifiques d'avocats et d'enseignants fin 2016 ont été brutalement réprimées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les deux régions anglophones, marquant le début du conflit séparatiste. Cette guerre a fait plus de 6 000 morts à ce jour et plus d'un million de déplacés. Les ONG internationales et l'ONU accusent depuis des mois ses forces armées de réprimer impitoyablement les velléités séparatistes de la minorité anglophone dans l'Ouest, et le pouvoir d'emprisonner « illégalement » toute voix critique. Des accusations rejetées avec force par Yaoundé », écrit le journal.

Le Point n’est pas le seul à avoir une image mitigée de Paul Biya et son régime. Selon les révélations de Jeune Afrique Emmanuel Macron est également préoccupé par les nombreuses violations des droits de l’hommes en cours au Cameroun.


« Il (Emmanuel Macron Ndlr) ne peut ignorer la corruption profonde qui règne dans toute la société et qui est un instrument politique, comme le communautarisme diviseur mis en place par le pouvoir, ni ces opérations Épervier qui mettent hors circuit les opposants dangereux, Marafa Hamidou Yaya en étant le plus représentatif, par suspicion de corruption… un comble. Mais tout ceci est fait dans la légalité, car c’est la loi telle qu’elle est écrite par le pouvoir qui le permet. À ce titre, la loi est un instrument politique qui donne une apparence de démocratie, et non un instrument d’égalité au service du peuple », révèle Jeune Afrique.