À l’occasion de l’ouverture de la 3e session parlementaire de l’année 2025, Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, a marqué les esprits avec une déclaration forte et sans équivoque. Dans un discours prononcé lors de cette cérémonie, il a salué le fair-play des candidats aux élections, tout en dénonçant avec vigueur ceux qu’il qualifie de "candidats malheureux" ayant "accepté le verdict des urnes de mauvaise grâce".



Cavaye Yéguié Djibril n’a pas mâché ses mots. Il a souligné que, "de l’autre côté, un candidat s’est distingué par des actes barbares et anti-démocratiques", en référence claire à des événements récents qui ont marqué la vie politique camerounaise. Bien qu’il n’ait pas cité de nom, les observateurs politiques n’ont pas manqué de faire le lien avec Issa Tchiroma, candidat de l’opposition et figure controversée de la scène politique nationale.


Cette déclaration intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, marqué par des contestations des résultats électoraux et des accusations de fraudes. Les tensions entre le pouvoir en place et l’opposition se sont intensifiées ces dernières semaines, avec des manifestations et des appels à la désobéissance civile.

Cavaye Yéguié Djibril, en tant que président de l’Assemblée nationale, a utilisé cette tribune pour rappeler les principes démocratiques et condamner les dérives qu’il juge inacceptables. Son discours semble être une réponse directe aux actions de certains opposants, perçues comme des tentatives de déstabilisation du processus électoral et des institutions.

Les réactions à cette déclaration ne se sont pas faites attendre. Les partisans du pouvoir en place ont salué la fermeté du président de l’Assemblée nationale, y voyant une défense des valeurs démocratiques et de la stabilité du pays. À l’inverse, les opposants ont critiqué ce qu’ils perçoivent comme une instrumentalisation politique et une tentative de museler la dissidence.
Cette prise de position de Cavaye Yéguié Djibril pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat politique au Cameroun. Elle intervient à un moment où le pays cherche à apaiser les tensions et à renforcer la confiance dans ses institutions démocratiques.


En conclusion, l’ouverture de la 3e session parlementaire de 2025 a été marquée par un discours fort de Cavaye Yéguié Djibril, qui a mis en lumière les défis démocratiques auxquels le Cameroun est confronté. En dénonçant les "actes barbares et anti-démocratiques" de certains candidats, il a rappelé l’importance du respect des règles démocratiques et de la stabilité institutionnelle.
Cette intervention pourrait bien marquer un tournant dans le débat politique actuel, en soulignant la nécessité de préserver l’intégrité des processus électoraux et de renforcer la cohésion nationale. Les prochains mois seront décisifs pour voir comment ces tensions se résoudront et si le Cameroun parviendra à trouver un équilibre entre stabilité politique et expression démocratique.