Sam Severin Ango a essayé de d'arrêter Alain Dénis Ikoul et de l'envoyer pour un moment en prison. Grâce à ses longs bras, Ikoul a réussi à sortir de prison. Mais le bras de fer entre les deux journalistes ne fait que commencer, surtout, lorsqu'on sait que derrière ces deux hommes, s'affrontent des puissants réseaux qui veulent contrôler les affaires du football camerounais.

Très récemment, une plainte pour "harcèlement et cybercriminalité" a été déposée par Sam Séverin Ango, figure elle-même controversée du paysage médiatique, contre le journaliste Alain Dénis Ikoul.

Voilà ce que révèle le journaliste sportif à propos de cette affaire:

"Encore une fois, l’intention semble claire, multiplier les procédures pour épuiser, intimider, faire plier. Puis vint l’arrestation brutale d’Ikoul, sans mandat officiel rendu public, en plein match de football à Douala, devant témoins médusés. Il sera conduit de force vers Yaoundé, dans ce qui ressemble à un véritable enlèvement d’État", a révélé le journaliste.

Et de poursuivre ses révélations, Ikoul dénonce le président de la Fécafoot qui visiblement, téléguiderait son nouvel ami Sam Severin Ango.

"Cette chronologie d’événements, loin d’être anodine, démontre une volonté manifeste de museler une voix médiatique indépendante, au mépris des libertés fondamentales. Alain Denis Ikoul est devenu la cible privilégiée de ceux qu’il dérange, non pas pour avoir diffamé, mais pour avoir investigué, dénoncé et posé les bonnes questions. Ce climat délétère touche désormais toute la rédaction de CFOOT, de plus en plus marginalisée par la FECAFOOT. Les journalistes du média se voient refuser l’accès à certaines conférences, événements, et stades, comme si la FECAFOOT était une forteresse interdite aux voix dissidentes".