Face à l'arrestation de ses militants, alors même que le MRC n'a pas participé à l'élection présidentielle de 2025, les responsables du parti d'opposition dénoncent des intimidations qui n'ont pas de sens.

COMMUNIQUÉ DE DÉNONCIATION ET D'INDIGNATION POLITIQUE

"Harcèlement et traque des militants du MRC : Le régime se démasque dans l'indignité stalinienne !

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dénonce avec la plus grande fermeté la vague d'arrestations arbitraires et le harcèlement incessant visant ses militants, en particulier les 20 personnes interpellées récemment dans l'Ouest du pays, notamment dans le Haut-Nkam, à Baham et à Dschang.

Nous tenons le RDPC et ses responsables désignés par la manœuvre pour directement responsables de ces actes de persécution politique orchestrés par les services de renseignements camerounais. Ces manœuvres odieuses, dignes des régimes staliniens les plus sombres, visent à museler toute voix dissidente et à étouffer le débat démocratique.

1- Arrestations Abusives : Vingt de nos militants ont été interpellés sans motif légal valable dans l'Ouest. C'est une chasse à l'homme inacceptable.

2- Harcèlement Post-Détention : Le comble de l'ignominie est atteint : même nos militants qui ont purgé des peines allant jusqu'à cinq ans de prison sont l'objet d'un harcèlement continu et lâche de la part de la gendarmerie et de la police. Ils sont traqués, surveillés, intimidés – leur dignité bafouée.

3- Violation des Droits Fondamentaux : Nous ne sommes pas des Camerounais à part ! Nous avons droit à l'opinion, à la liberté d'expression et à la réunion pacifique, garantis par la Constitution et les traités internationaux.
Nous le disons et le répétons : « Nous n'avons jamais cassé ou brûlé quoi que ce soit ; nous avons toujours déclaré nos manifestations. De quoi le régime a-t-il donc peur ? »

Le seul crime de nos militants est d'exercer leur droit civique à l'opposition pacifique et de dénoncer la mauvaise gouvernance. La panique du régime face à une opposition structurée et pacifique est la preuve de sa faiblesse intrinsèque et de son manque de légitimité démocratique.

Le harcèlement de citoyens dont le seul tort est d'avoir une opinion divergente est une indignité politique qui souille l'image de la République.

Nous exigeons :

1- La libération immédiate et inconditionnelle des 20 militants interpellés.

2-L'arrêt immédiat de tout harcèlement policier et gendarmique à l'encontre de nos militants, y compris ceux récemment libérés.

3- Le respect du droit à l'opposition, à la libre opinion et à la manifestation pacifique sur l'ensemble du territoire national.

Nous appelons la communauté nationale et internationale, et notamment les instances de défense des droits humains, à condamner avec la plus grande vigueur ces pratiques dignes d'une autre époque. Le Cameroun mérite mieux que la traque de ses propres enfants.

Fait à Maroua le 05/11/25
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC)