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Actualités of Tuesday, 7 August 2018

Source: Quotidien L’Epervier N° 1164

Hôpital de Yaoundé: des révélations sur les accusations contre le DG

Le DG de l'hôpital de Yaoundé serait victime de son propre succès Le DG de l'hôpital de Yaoundé serait victime de son propre succès

Les détracteurs du Pr. Joseph Pierre Fouda, jaloux de ses porteuses innovations dans cette formation sanitaire depuis 2012, date de sa prise de commandes, viennent encore une fois de plus et de trop, de ternir son image dans une scabreuse affaire montée de fille-mères séquestrées.

Des rumeurs savamment rependues par certains medias et sur toile depuis vendredi dernier, 03 aout 2018, font état de ce que des filles-mères auraient été séquestrées dans cette formation hospitalière, pour insolvabilité des frais d’accouchement par césarienne.

Après des enquêtes menées par des journalistes patriotes, il ressort que c’est le management social de pointe du directeur général qui, pourtant salué par le chef de l’Etat et la tutelle, est trainé dans la boue par des esprits retors tapis dans l’ombre. L’affaire des filles-mères séquestrées à l’Hôpital central de Yaoundé (HCY) fait depuis vendredi dernier, les choux gras d’une certaine presse à gage, mobilisée par des pourfendeurs de la République, pour ternir l’image de cette institution qui fait la fierté et le grand bonheur des populations de la cité-capitale et même de tout le Cameroun. Pourtant, ces medias ont littéralement violé les différentes règles journalistiques qui vont de la collecte des informations, de leur traitement à leur diffusion.

Apres enquête minutieuse, loin des simples allégations de certains patients qui versent dans une mauvaise foi, activée par ceux qui s’asphyxient depuis plusieurs années, du rayonnement de cet hôpital de notoriété internationale, par les différentes mutations, infrastructurelles, techniques et sociales apportées par son directeur Joseph Pierre Fouda. Depuis son arrivée dans cette structure sanitaire, le volet social a connu un aménagement qui épouse à plus d’un titre, les capacités économiques des couches sociales les plus vulnérables.

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Ainsi, de nombreux témoignages recueillis font état de ce que la célérité dans le traitement des dossiers des cas d’urgence et la fluidité des procédures de paiement par les familles après services rendus, sont le chef-d’œuvre réussi du Pr. Joseph Pierre Fouda.

La prise en charge des malades reste le point d’honneur de l’institution

Depuis plusieurs années, c’est à l’HCY que le personnel médical est appelé à jouer les sauveurs de vie. Une fois qu’on a épuisé tous les recours financiers, sanitaires et familiaux, on a qu’une seule direction pour se voir prendre en charge par le volet social, c’est l’HCY. Pourtant la structure qui n’a jamais mis un patient dehors pour manque de moyens, fait face à de nombreux cas de patients insolvables et personne n’a jamais été victime de violences dues à ce manquement. 350 millions de frais impayés par les patients en 2017.Une visite de la maternité de l’HCY, a permis de constater qu’aucune chambre commune ne possède deux lits comme sur les images véhiculées dans les réseaux sociaux et que la prise en charge des urgences est un point d’honneur dans cette hôpital des temps modernes.

Le directeur qui était le 03 août dernier face à la presse s’est voulu rassurant sur certains points cruciaux qui rentrent dans le volet social de l’hôpital. « En 2017, le manque à gagner de l’HCY par rapport au kits de médicaments de césarienne était de 12.753.100f. A cela il faut inclure les frais de chirurgie, les frais d’anesthésie, le laboratoire, l’imagerie et la banque de sang entre autres », a fait savoir le Pr. Joseph Pierre Fouda. La demande est largement au-dessus des moyens disponibles dans le volet social de l’hôpital.

Au total, 32.500.000f ont été investis pour les seuls cas de frais de césarienne et 315.000.000f de frais des urgences non payés par des malades en 2017. L’appel à la responsabilité des usagers des hôpitaux publics est donc de mise. Ils doivent aider les hôpitaux à remplir leur obligation de service public, par des soins de qualité et pour tous.

Des patients instruments de la presse à gage

Beaucoup de malades qui séjournent dans des formations hospitalières ne sont pas toujours partisans de l’adage qui dit que « La santé avant tout ». Ces derniers passionnés d’une mentalité d’abus, réfractrice au développement, s’enregistrent souvent comme cas sociaux pour bénéficier de la prise en charge. Pourtant, ils ont souvent des moyens de se prendre en charge. Résultat des courses, les vrais patients vulnérables ne trouveront pas satisfaction, et ce sera l’inertie ou encore l’indifférence de l’hôpital qui sera confusément balancée dans les medias pour rendre le fauteuil d’un responsable éjectable.

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D’autres familles bien que nanties, ont souvent été incapables de régler des factures de césarienne de 200 ou 300 mille à l’HCY, mais ont souvent démontré après décès de leur proche, toute leur capacité éphémère et égoïste, à rendre un vibrant hommage au défunt par des obsèques de haute facture.

Certains les qualifiants même ces hommages de « deuil android », au grand mépris de la santé et de la vie, bien plus précieuses que d’imposants cercueils et autres ronflement de sirènes que n’écouteront jamais la dépouille parti outre-tombe. Par ailleurs, l’hôpital que dirige avec brio l’urologue Joseph Pierre Fouda, est devenu le réceptacle des cas les plus désespères du pays, selon des informations que ces malades reçoivent, leur demandant de s’y rendre pour bénéficier d’une politique sociale satisfaisante. Ainsi, tout le monde ne peut plus être servi au social et les impayés plombent le fonctionnement normal de ce secteur.