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Actualités of Thursday, 5 October 2017

Source: cameroonweb.com

Grosse magouille financière à l’ambassade du Cameroun en France

Une mission de la CONAC conduite par Garga Haman Adji (doite) était à paris Une mission de la CONAC conduite par Garga Haman Adji (doite) était à paris

Une grosse magouille financière a été découverte récemment à l’ambassade du Cameroun en France. Mis au courant, Paul Biya a commandité une enquête pour en savoir plus.

Depuis la mi-septembre, le chef de l’État camerounais a envoyé à Paris une mission de la Commission nationale anticorruption (CONAC) conduite par Garga Haman Adji, son ex-ministre du Contrôle de l’État.

Paul Biya lui a expressément demandé de passer au crible la comptabilité de l’ambassade du Cameroun en raison de graves soupçons de malversations financières et des accusations d’enrichissement personnel dont fait l’objet le consul général du Cameroun à Paris.

Entre ce dernier et son personnel, plus rien ne va, depuis que son premier vice-consul a découvert que ses autres collaborateurs y compris elle-même ont été victimes d’escroquerie de sa part.
Une escroquerie financière qui a duré presque dix ans et qui aujourd’hui amène Laure Minkue Owona, le premier vice-consul a demandé réparation pour ce préjudice financier qu’elle a subit durant des années.

Elle réclame au total 180 000 euros soit environ 119 millions de francs CFA au titre de ses primes mensuelles « volées » pendant dix ans par le consul général, faisant savoir que ça fait 10 ans et demi que ses primes vacillent entre 1.600 et 2.400 alors que les montants trimestriels que la Perception remet au Consul général varient entre 40 et 54 milles euros.

Une situation qui dit-elle, l’amène à toujours s’endetter, car n’arrivant pas à joindre les deux bouts face aux problèmes financiers qu’elle a à gérer, en sa qualité de veuve, chef de famille.

Pour réclamer ses primes trimestrielles, elle a envoyé une lettre au Consul général dans laquelle elle l’accuse de glouton financier. « Vous seul vous empocher des frais des cartes consulaires, des frais des livrets de famille, des frais d’évacuations mortuaires, des frais de timbres des demandes de passeports, rien pour les autres donc. Vous êtes cruel, Monsieur le Consul général, permettez – moi de vous le dire ».

« Je ne fais pas de l’aumône », avertit-elle dans sa lettre. « Je revendique un droit et c’est avec les larmes aux yeux que je vous le dis Monsieur le Consul général, car vous abusez de vos collaborateurs que nous sommes et c’est très triste. »

« Pourquoi refusez-vous de comprendre que l’argent que vous retirez chaque fin de trimestres est le fruit des efforts de tout le personnel du consulat et qu’il ne vous appartient pas ? », demande-t-elle au Consul général.

Affaire à suivre.

Ci-dessous la lettre du vice-consul