Actualités of Wednesday, 30 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Gros scandale s3xuel : des choses de Mvondo Ayolo ont fuité

Des scandales ébouriffants Des scandales ébouriffants

Le Cameroun est devenu « la République pornocratique », le lanceur d’alerte Paul Chouta ne s’y trompe. Son titre est évocateur. Le Cameroun vit aujourd'hui au rythme d'une gigantesque décomposition morale sans précédent, assistons-nous. Autrefois respecté sur la scène internationale, concède Chouta, « notre pays sombre désormais dans une dérive institutionnelle inquiétante. Ce qui devait être une République exemplaire est en train de devenir un théâtre d'obscénité et d’indignité, où les principes fondamentaux de méritocratie, d’éthique et de service public sont remplacés par des pratiques sexuelles humiliantes et corrompues ». Le journaliste s’offusque et déballe des dossiers sur les réseaux sociaux.

La promotion au sein de nombreuses institutions semble désormais guidée non pas par la compétence, mais par le sexe, le clientélisme, et la compromission morale. Les récentes sextapes impliquant certains hauts responsables de la police ne sont qu’un aperçu de la déchéance généralisée. Dans les couloirs du pouvoir, les pratiques dignes des pires séries de débauche semblent monnaie courante.

Des femmes, parfois contraintes, parfois manipulées, deviennent les victimes d’un système de chantage sexuel banalisé. Certaines, extérieures à l’administration, qui se font souvent appelées "femmes fortes et indépendantes" ou encore des "influenceuses" qui affichent une vie de bombance sur la toile, sont entretenues aux frais du contribuable à travers des lignes budgétaires opaques telles que les lignes 94, 65, 57 ou encore les "4-9". Ce détournement de fonds publics pour entretenir des réseaux sexuels et de corruption intime est une insulte à la misère sociale dans laquelle vit une majorité de Camerounais.

Il est temps d’exiger des réponses. Pourquoi de hauts responsables sont-ils mêlés à ces affaires sans jamais être inquiétés ? Pourquoi des noms comme Louis Paul Motaze, Samuel Mvondo Ayolo ou encore Amougou Belinga reviennent-ils régulièrement dans des affaires de cette nature sans qu’aucune enquête sérieuse ne soit engagée ? L’impunité alimente l’arrogance, et l’arrogance entretient la décadence.

Ce n'est pas Joël Monefong qui va me démentir. Allez demander au ministre Louis Paul Motaze pourquoi il avait remis plusieurs millions de francs CFA à travers une ligne budgétaire à Enganamouit au point où ça crée des problèmes entre elle et son ex-meuf Kalifa qu'elle avait arrachée chez Adjara. Que Motaze dise aux Camerounais ce qu'il traitait avec Kalifa et Enganamouit. Depuis sa cellule, Amougou Belinga va se rappeler de beaucoup de choses.

Demandez au directeur du cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo alias "touche à tout" ce que les préservatifs cherchaient dans son bureau lorsqu'il était ambassadeur du Cameroun à Paris. Dois-je encore vous rappeler que c'est ce même Ayolo qui avait fait voyager Aline Zomo Bem et deux autres péripatéticiennes, en business class, et aux frais du contribuable, pendant la CAN lorsqu'il avait entendu parler du bois bandé ?

Cette culture de l’abus n’est pas anodine. Elle est devenue un instrument de contrôle, de soumission et de chantage. Un système de gouvernance parallèle où les valeurs sont inversées : plus on est compromis, mieux on est protégé.

Le peuple camerounais mérite mieux. Il est temps de briser ce cycle de silence et d’hypocrisie. Ceux qui utilisent le pouvoir pour satisfaire leurs instincts et piller les ressources de la nation doivent être exposés et traduits en justice. Il ne s'agit pas de morale puritaine, mais de dignité nationale. Voilà pourquoi ils sont prêts à tout pour rester au pouvoir.