Actualités of Tuesday, 19 March 2024
Source: www.camerounweb.com
Gros coup dur pour Paul Biya : démission en cascade au sein du RDPC, Maurice Kamto peut jubiler
Image illustrative
Une vague de démissions secoue le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) dans la ville de Bangangté, située dans le Ndé à l'ouest du Cameroun. En effet, 27 anciens membres du RDPC ont choisi de rejoindre les rangs du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), marquant ainsi un tournant politique majeur dans la région.
Par le biais d'une démarche officielle, ces militants ont adressé leur démission collective à la présidente de la section RDPC Ndé Nord, signifiant ainsi leur rupture avec le parti au pouvoir. Dans leur lettre, ils expriment leur désaccord avec la direction actuelle du RDPC, estimant que le parti ne représente plus leurs valeurs ni leurs attentes.
Voici un extrait de la lettre de démission :
"Madame la Présidente,
Nous venons ce jour par la présente vous faire part avec effet immédiat de notre démission collective du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) qui ne porte plus nos valeurs et nos attentes. De ce fait, nous vous prions de trouver au verso de cette lettre nos noms et signatures. Nous choisissons dès à présent de poursuivre notre militantisme politique au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), qui, à notre avis, est le véritable parti politique capable de répondre aux innombrables crises et problèmes que traverse le Cameroun. Veuillez agréer, Madame la Présidente de section, nos meilleurs salutations."
Cette décision de démission en masse souligne le mécontentement croissant au sein de la population envers le RDPC et reflète la montée en puissance du MRC dans la région. Cette nouvelle dynamique politique pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique local, avec des répercussions potentielles lors des prochaines élections.
Les autorités du RDPC n'ont pas encore réagi à cette démission massive, mais il est clair que cette évolution politique ne passera pas inaperçue et suscitera des débats au sein de la communauté politique camerounaise.
